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COVID-19: les facteurs prédictifs du recours à l’intubation des patients expliqués

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COVID-19: les facteurs prédictifs du recours à l’intubation des patients expliqués

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Par Marcel Tshishiku

La maladie du virus de coronavirus (covid-19) continue de faire des victimes à travers les continents. Pour endiguer cette tragédie, les Gouvernements, les organisations spécialisées et les scientifiques de tout bord ne cessent de conjuguer des efforts visant à mettre en place des dispositifs susceptibles d’aider l’humanité à renforcer sa sécurité. Dans cette optique, un médecin congolais a mené, du 27 mars 2020 au 2 février 2021, dans un centre hospitalier de la ville de Kinshasa, une étude intitulée « Les facteurs prédictifs du recours à l’intubation chez les patients admis en réanimation pour pneumonie à covid-19 ».

Cette investigation indique que, sur 237 patients réanimés dans ledit centre, seuls 53 ont été mis sous intubation, qui est un mode de traitement consistant à mettre les malades sous ventilation mécanique, en vue d’introduire directement l’oxygène dans les poumons et remédier à l’insuffisance respiratoire considérée comme principale cause de la mortalité.

Elle a conduit son initiateur, le Dr Patrick Boloko May, un spécialiste en anesthésie-réanimation, à relever que les facteurs poussant le personnel soignant à mettre certains malades sous intubation sont notamment l’âge égal ou supérieur à 60 ans ; la race blanche et la race jaune ; l’index ROX inférieur à 4,88 ; la non prise de corticoïde ; le phénotype H ; l’indice de masse corporelle supérieur à 30, en un mot l’obésité.

Eu égard à ces observations, l’étude du Dr Patrick Boloko May, qui est en même temps secrétaire exécutif provincial du Syndicat national des médecins (SYNAMED), recommande au personnel soignant de bien examiner les patients dès leur arrivée à l’hôpital pour déterminer ces facteurs ; puis, de placer les patients qui affichent ces facteurs sous l’intubation.

Aux gouvernants, l’étude recommande de continuer de former le personnel soignant, de l’encourager à aller poursuivre leurs études en dehors du pays pour se spécialiser et à le recycler. Elle appelle, enfin, les gouvernants à doter les hôpitaux de matériels appropriés pour leur permettre d’assurer une meilleure prise en charge des patients.