Par Marcel Tshishiku

La vulgarisation des résultats du projet d’évaluation de la riposte au COVID-19 en Afrique centrale, de l’Est et de l’Ouest a été recommandée à l’issue de la réunion de restitution de ces résultats organisée vendredi 2 juillet dans la ville de Kinshasa à l’initiative du secrétaire général à la Santé publique, Yuma Ramazani.

Pour atteindre cet objectif général de la restitution, le professeur Mapatano Mala a présenté les résultats dudit projet en se penchant sur la surveillance épidémiologique et les tests de laboratoire, alors que le Dr Patrick Mvumbi a insisté sur la continuité des services de santé essentiels.

Ces deux orateurs ont été à la hauteur de leurs exposés qui ont permis aux participants à la réunion d’avoir une idée claire sur cette étude d’évaluation menée dans 4 pays africains, notamment en RD Congo, pour l’Afrique centrale ; en Ouganda, pour l’Afrique de l’Est, ainsi que au Nigeria et au Sénégal, pour l’Afrique de l’Ouest.

Dans son mot d’ouverture de la réunion, le secrétaire général Yuma Ramazani a demandé aux 2 orateurs de rassurer, en toute objectivité, les participants que ces résultats seront bel-et-bien utilisables. Ils ont, ensuite, plaidé pour que ces participants soient, désormais, associés à la prise des décisions en rapport avec le COVID-19, avant de remercier l’Ecole de Santé Publique de Kinshasa (ESPK) pour les efforts fournis dans la lutte contre les épidémies et pour sa contribution à ce projet de collaboration avec l’Université Cheick Anta Diop (au Sénégal) et de l’Université de Makerere (en Ouganda).

Dans le même ordre d’idées, le DG de l’ESPK, le professeur Dr Désiré Machinda, a expliqué le bien-fondé de l’étude (qui permettra aux autorités de prendre des décisions efficaces pour endiguer la propagation du COVID-19, ajoutant que d’autres maladies ont également été évaluées.

La modération de la réunion a été assurée par le Dr Anne-Marie Tumba, directeur du Programme National de Sante de La Reproduction.