Par Lucien Kazadi T.

La pression reste maintenue pour que les reliques de Lumumba rentrent impérativement dans son pays natal, la République Démocratique du Congo. Un retour qui a connu un report du 22 juin 2021 en janvier 2022. C’est pourquoi, les panafricanistes ont réagi et ont exigé des choses à la Belgique et à l’État congolais sur Patrice Emery Lumumba.

L’une de ces « défenseurs de l’unité et des valeurs africaines », Berthe Walo, qui réside pour le moment à Londres, en Angleterre, s’est réjouie d’ailleurs du report du retour des restes de ce grand personnage qui a donné sa vie pour la RDC, dont la célébration du 61ème de l’indépendance s’est tenue, hier 30 juin 2021, sans donc les restes de son Héros Lumumba.

« Le report du retour des reliques de Lumumba est une occasion, pour moi, d’interpeller tous ceux qui dans l’organisation notamment du site où devrait être placé ces restes du Héros national de travailler davantage pour que tout se passe bien Lors de cette cérémonie prévue désormais au mois de janvier 2022 », a déclaré Berthe Walo.

Et d’ajouter, « je craignais même une seconde mort de Lumumba dans son pays, où il a donné sa vie, si les choses, comme c’était prévu le 22 juin dernier, ne marchaient pas bien, que les travaux dans le site n’aient pas été terminés. Elle exige que, maintenant le retour des reliques est renvoyé au 17 janvier prochain, notamment cette dent qui représente son corps, les travaux se fassent d’une façon respectueuse et triomphante.

Parce que, pour la panafricaniste Walo, « le retour de ces reliques symbolise que cet homme remporte une victoire sur ses ennemis ! Ceux qui l’avaient dépecé et plongé dans un tonneau d’acide au Katanga. Lumumba va trouver, à travers son pays, un lieu de recueillement plus de 60 ans après son assassinat ». Ce retour des restes de Lumumba dans son Congo natal intervient après que la Belgique où la dent du Héros national était où est gardée, où se trouvait aussi l’un de ses bourreaux, et les autres pays trempés dans l’assassinat odieux de Lumumba ont accepté, constitue pour Berthe Walo une victoire.

C’est pourquoi, elle tient à ce que, comme un être humain qui a donné sa vie pour son pays, que « Lumumba soit honoré ». « Ainsi, je m’insurge contre ceux qui exigent de l’examen de l’ADN de cette dent », a-t-elle tapé du point sur la table. Pour elle, cette dent appartient bel et bien à Lumumba. Elle fait savoir que c’est le bourreau de Lumumba, lui-même, qui l’avait soutenu plus d’une fois au cours de différentes expositions qu’il avait tenues pour démonter que la dent, qui était d’ailleurs en or, appartenait à Patrice Emery Lumumba. Et de soutenir elle aussi que, « ce sont les gens qui ont participé à ces expositions de ce bourreau qui ont témoigné l’appartenance de cette dent à Lumumba. Aussi, les gens qui connaissaient Lumumba confirmaient-ils que Lumumba portait une dent en or ».

Au niveau du pays, Berthe Walo, la panafricaniste dit que le temps paraît désormais suffisant, après le report du retour des reliques, pour finaliser les travaux du site où sera placé les restes de Lumumba à Kinshasa. « Les choses doivent être beaucoup plus sérieuses qu’elles auraient été avant », a encore soutenu. Elle ajoute, en outre, que « cela ne va rien coûter au pays. Une façon pour la panafricaniste de dire que les moyens conséquents doivent être mobilisés pour réussir le retour, la cérémonie et autres organisations dans le cadre de ce qui est prévu le 17 janvier 2022 à Kinshasa.

A la Belgique, qui avait envoyé ceux qui avaient dépecé Lumumba et de le dissoudre dans l’acide, d’accepter que la vérité soit connue, ainsi que tous ceux qui ont participé à ce complot odieux. Parce qu’il y a également des États complices. « La Belgique est donc responsable de la mort de Lumumba.

Elle doit reconnaître ses responsabilités, s’excuser officiellement et publiquement et réparer les préjudices causées à la famille biologique de Lumumba, et à la République Démocratique du Congo », a exigé, aux noms des autres panafricanistes impliqués dans les efforts pour le retour honorable des restes de Lumumba, Berthe Walo dans sa conclusion.