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Expert électoral et défenseur des droits de l’homme: Paul Nsapu se vante d’être de la génération Chebeya

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Expert électoral et défenseur des droits de l’homme: Paul Nsapu se vante d’être de la génération Chebeya

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Par GKM

L’activiste Paul Nsapu Mukulu, Président du conseil d’administration de la Ligue des Électeurs, une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits humains et de développement démocratique a fait savoir qu’il est rentré au pays après plusieurs années d’exil en Europe, afin de répondre favorablement à l’appel du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

L’homme affirme être bel et bien congolais, malgré les spéculations de certains détracteurs. Il s’étonne de lire sur les réseaux sociaux qu’il serait d’une nationalité autre que congolaise. Des allégations qui sont presqu’arrivées auprès des décideurs chargés de désigner les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Pour lui, il s’agit d’une bonne guerre. D’où, il n’y a pas importance d’y répondre mais de se consacrer à l’essentiel. Cependant, c’est à la demande d’autres défenseurs qu’il a décidé de lever l’équivoque. « J’affirme être congolais et je le resterai », dit-il. Et il se considère de la génération de Floribert Chebeya.

Car partout où il est passé comme exilé forcé, il est resté congolais. D’ailleurs beaucoup savent ce qu’il a fait à l’extérieur du pays. Et en aucun cas, il a oublié son pays (la RDC), ses inquiétudes ainsi que ses problèmes. « Je resterai congolais parce que j’aime mon pays et la population », ajoute-t-il. Il a présenté son passeport congolais obtenu en 2019, année de son retour.

S’impliquer aux questions sociales et politiques

Paul Nsapu rappelle avoir été forcé à l’exil en 2005, peu avant la première dispensation électorale avec l’abbé MaluMalu. Parce que le processus avait mal démarré et qu’il a refusé de s’impliquer au premier rang. Ce, bien que sollicité pour jouer un rôle dans l’administration de ce premier cycle électoral.

Et lorsqu’un défenseur des droits de l’homme est en exil, le premier reflexe des organisations internationales est sa protection. Donc lesdites organisations ont actionné tous les mécanismes à ce sujet. C’est-à-dire passer au travers divers aspects tels que la diplomatie, les textes qui protègent. On lui a accordé le statut de réfugié et d’autres dispositifs du système international.

Par ailleurs, d’autres mécanismes étaient mis en place pour sa protection et lui permettre d’être présent partout ; sans chercher un quelconque recours à une procédure d’application de demande de visa. En effet, l’appel du Président Félix Tshisekedi demandant aux exilés de retourner au pays a interpellé Paul Nsapu.

Il dit avoir décidé de rentrer au pays avec l’accord d’autres défenseurs des droits de l’homme. Surtout le nombre impressionnant d’observateurs locaux et nationaux qui l’ont soutenu. Ces derniers, lui ont demandé de s’impliquer à toutes les questions sociales politiques telles que le processus électoral.

C’est pourquoi l’activiste a pris les dispositions pour renoncer officiellement à tous ces mécanismes de sa protection spécifique. « Ceux qui allèguent que je ne suis pas congolais croient avoir l’information, mais ne l’ont pas », fait-il savoir.