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Doing Business en RDC: le paiement de la dette publique intérieure très recommandée

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Doing Business en RDC: le paiement de la dette publique intérieure très recommandée

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De nombreux fournisseurs nationaux , même certifiés de l’Etat sont tombés en faillite à cause de l’insolvabilité patente du pays…
Par Bamporiki chamira

 » Doing Business « . L’idée propagée en anglais signifierait plus simplement  » Faire des affaires des bonnes affaires ; qui permettront à celle ou celui qui les entreprendraient de faire fortune et progresser dans tous les domaines.

Valoriser les richesses du pays

Ainsi qu’on peut le constater , l’idée revient comme rengaine dans plusieurs discours politiques ou à caractère économique et social en RDC afin de graver dans la conscience collective nationale l’impérieuse nécessité d’investir en âme et conscience dans les bonnes affaires pour valoriser les immenses et diverses richesses du pays en partage avec les étrangers qui considèrent la RDC comme leur seconde patrie.

Dès les premières années de l’indépendance nationale ,de plus en plus nombreux avaient été des Congolais qui avaient choisi de s’installer comme artisans , marchands de pacotilles , agriculteurs , éleveurs, restaurateurs, barmen, logeurs , transporteurs de personnes et de marchandises ou encore de petits préteurs d’argent avant de se regrouper dans ce qui fut appelé à tort ou à raison à l’époque  » classe moyenne congolaise ou clase des évolués .

Ce, par rapport aux expatriés originaires de la métropole exerçant plus ou moins des activités similaires.
Chemin faisant, les petits commerçants d’hier avaient réussi à se faire accepter comme fournisseurs de grands services de l’Etat au même titre que la Regideso en ce qui concerne l’eau et la SNEL pour ce qui est de la fourniture de l’énergie électrique.

La faillite est vite arrivée

Mais contre toute attente, les factures des petits commerçants ne faisaient que s’accumuler dans les archives de l’Office de gestion de la dette publique (OGEDEP) à moisir jusqu’à ce jour. Aux dernières nouvelles ; on apprend que les petits commerçants et autres artisans fournisseurs de l’Etat restés impayés depuis de longues années étaient finalement tombés en faillite avant d’être réduits au silence par la force de l’  » omerta  » .

Que faudrait-il donc faire afin de recouvrer des droits ainsi bafoués et restés méconnus aux yeux de l’Eternel !Mais ce n’est pas tout , renchérit la même source d’informations, car les petits commerçants et artisans nationaux n’avaient pas été seuls à subir les effets induits de l’Omerta car à coté de ces derniers il y a plusieurs entreprises d’Etat . C’est le cas de dire de la Société nationale d’Electricité (SNEL) et de la Regideso dont l’Etat congolais reste redevable de plusieurs millions de dollars depuis de longues et pénibles décennies de réclamations auprès du gouvernement mais en vain.

Une froide analyse de cette situation anti  » Doing business  » par des spécialistes avisés aurait conduit à la conclusion selon laquelle cette difficulté majeure de recouvrer leurs créances auprès du client  » l’Etat congolais  » serait à l’origine des contreperformances actuelles de la SNEL et de la Regideso devenues incapables d’innover en fournissant de l’énergie électrique et l’eau de qualité à sa clientèle pourtant nombreuse et diversifiés.

D’après certaines indiscrétions, des sources proches du gouvernement de la RDC, une coalition musclée des créanciers nationaux de l’Etat congolais serait actuellement en gestation sous le leadership de la Snel et de la Regideso en vue de contraindre les autorités du pays à payer avec intérêt ce qui est du à ses membres avec ou sans le concours intéressé de bailleurs de fonds traditionnels de la RDC.