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Lutte contre la commercialisation du diamant du sang: retour en force de la RDC au processus Kimberley

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Lutte contre la commercialisation du diamant du sang: retour en force de la RDC au processus Kimberley

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Par GKM

Des représentants de pays membres du processus Kimberley ont pris part à la 75eme session qui s’est tenue en Afrique du Sud. La RDC par l’entremise de la nouvelle ministre des Mines, Mme Antoinette Nsamba a participé par vidéoconférence à ses assises où elle a dévoilé la politique du gouvernement congolais dans la lutte contre la commercialisation du diamant du sang. Le Processus de Kimberley est un forum de négociation international tripartite réunissant les représentants des États, de l’industrie du diamant et de la société civile en vue de prévenir l’entrée des diamants de conflits dans le marché international.

Un mécanisme important

L’origine du processus de Kimberley remonte à mai 2000, date à laquelle les pays producteurs de diamants d’Afrique australe se sont réunis à Kimberley, en Afrique du Sud, pour débattre des moyens à employer pour mettre un terme au commerce des  » diamants de la guerre  » et pour veiller à ce que le commerce des diamants ne finance pas les activités de mouvements rebelles violents et de leurs alliés visant à déstabiliser des gouvernements légitimes. En décembre 2000, l’Assemblée générale des Nations Unies avait adoptée une résolution historique en faveur de la création d’un cadre de certification internationale pour les diamants bruts.

En novembre 2002, les négociations entre les gouvernements, des représentants de l’industrie internationale du diamant et des organisations de la société civile aboutissent à la création du système de certification du processus de Kimberley (SCPK). Le système de certification du processus de Kimberley (SCPK) est devenu un mécanisme efficace de lutte contre le commerce des diamants des conflits et est reconnu comme un instrument unique de prévention des conflits en faveur de la paix et de la sécurité. Les efforts conjoints des gouvernements, des dirigeants de l’industrie et des représentants de la société civile ont permis au processus de Kimberley d’endiguer le flux de diamants des conflits en très peu de temps.

Le document officiel du système de certification définit les conditions de contrôle de la production et du commerce de diamants bruts. Le système de certification du processus de Kimberley est entré en vigueur en 2003, lorsque les pays participants ont commencé à l’appliquer.
Le processus de Kimberley est ouvert à tous les pays qui souhaitent appliquer ses dispositions et qui sont en mesure de ce faire.