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Le transport en commun redevient un calvaire pour les Kinois !

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Le transport en commun redevient un calvaire pour les Kinois !

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Par Tantia Sakata

Pour lutter contre la 3ème vague de la Covid-19, certaines mesures d’encadrement ont été prises par l’hôtel de ville de Kinshasa. Le secteur des transports en commun a été également touché. Les transports publics ne devraient pas dépasser 50% de capacité d’accueil, moins encore d’embarquer des passagers debout. Tout récidiviste sera obligé de payer une amende de 100.000 FC.

Cette mesure qui était d’application hier mercredi 23 juin a causé la majoration de prix de transport, et ce, selon le gré de chaque chauffeur. En plus, il a été constaté que une grande foule de la population Kinoise à fait le pied le matin à la recherche d’un moyen de déplacement. Des arrêts de bus inondés, le demi-terrain a fait un retour en force et le prix d’une course doublée.

La majoration du prix de ticket qui a été déplorée lors de la 1ère vague vient d’être répétée de nouveau, car les mêmes causes produisent les mêmes effets. Face à la réalité, c’est maintenant les chauffeurs de taxi et taxis-bus qui dictent la loi, au mépris du tarif officiel fixé par le Gouvernorat de la ville de Kinshasa. Cette augmentation illégale constitue à ce jour, un véritable casse-tête pour la population ayant un pouvoir d’achat faible.

Se déplacer est redevenu un calvaire pour les Kinois. A titre d’exemple, la course de Petro-Congo à Victoire se paye maintenant à 2.000 FC pour le Hiace et 1.5000 FC pour le 207, alors qu’officiellement cette cours est fixée à 500 FC. Tandis que jusqu’à ville-boulevard le tarif est aussi monté à 2.000 FC. Il faut signaler que le soir, le prix peut aller au-delà de 2.000 FC, selon les humeurs de chaque chauffeur. Le prix de la course de boulevard du 30 juin à victoire est imposé à 1.000 FC actuellement.

Raison pour laquelle, il revient à l’autorité urbaine de pouvoir prendre des mesures adéquates dans l’objectif de combattre cette hausse exagérée du prix de transport en commun. En attendant, les usagers ont repris l’habitude de marcher. Hier, étaient visibles des milliers de gens, écoliers, travailleurs allant à pied pour se rendre à l’école ou sur le lieu de leur emploi. Idem au retour.