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Covid-19: le port correct du masque pose problème à Kinshasa

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Covid-19: le port correct du masque pose problème à Kinshasa

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Par Tantia Sakata

La troisième vague de la Covid-19, qui sévit actuellement en République Démocratique du Congo, est plus virulente que les deux précédentes. Le nombre des cas annoncés par le Secrétariat technique du Comité multisectoriel de riposte à la Covid-19 est inquiétant. C’est ainsi qu’en dehors du vaccin, le port de masque, la distanciation sociale et le lavage régulier des mains sont vivement recommandés par le corps médical pour se protéger contre la contamination de cette maladie.

A Kinshasa, capitale de la RDC, le constat est que le port de masque ne se fait pas pour se protéger de la maladie, mais seulement parce qu’il est obligatoire. Beaucoup de personnes ne portent pas correctement leurs masques sur la place publique. Au lieu de couvrir la bouche et le nez, le masque se porte plutôt sous le menton, sous prétexte qu’on veut mieux respirer.

Une mauvaise façon de porter le masque qui favorise la propagation de la Covid-19 en public, lorsqu’une personne contaminée est en contact avec les autres. Point n’est besoin de signaler que la bouche et le nez sont des voies propices pour transmettre la Covid-19.
Lors de la deuxième vague, le coordonnateur du Secrétariat technique, le professeur Jean-Jacques Muyembe avait également insisté sur le port correct de masque.

Une recommandation qui n’a pas porté des fruits au regard du comportement affiché par plusieurs personnes, qui refusent carrément de le porter sous prétexte de l’inexistence de Covid-19 dans le pays. Face à cette situation, un accent particulier doit être mis sur la sensibilisation de la population. Question de conscientiser un grand nombre de gens concernant l’importance de porter correctement ce masque, étant donné qu’il permet la protection de beaucoup de personnes.

Au regard des cas contaminés par jour à Kinshasa pour le moment, la conscientisation de la masse fait partie des moyens efficaces pour freiner la progression vertigineuse des contaminés, surtout que la ville province de Kinshasa compte déjà plus de 25.000 cas.