Les transporteurs de personnes, les marchands de vivres et de boissons alcoolisées principalement concernées
Par Bamporiki Chamira

Le relâchement constaté dans l’observance de consignes données par la commission nationale de lutte contre la propagation de l’endémie « Covid-19 » est à la base du retour en force du fléau à travers le pays et plus particulièrement dans la capitale où la population s’abandonne à la légèreté dans tous les domaines !

En effet, c’est dans la ville-province de Kinshasa que le taux de rejet de masques de protection mutuelle est le plus élevé du pays alors que l’épicentre de cette maladie épouvantable se trouve justement dans cette mégapole où le nombre de personnes atteinte et celui de décès prend chaque jour des envolées incroyables.

Devant cette alarmante situation, la capitale devient une grande école d’apprentissage sanitaire qui doit rayonner par ses enseignements sur l’ensemble du territoire national à travers une action pédagogique soutenue par les services publics, par les responsables politico-administratifs mais aussi et surtout par les organisations classiques de transmission du savoir (écoles, centres de formation, centre de conférences et les médias) !

L’aspect contraignant de la démarche n’est pas à négliger !

On croit savoir que le Premier ministre qui est déjà instruit à ce sujet par le Président de la République prépare déjà des lanceurs de ladite action pédagogique à travers des réseaux où l’information passe plus facilement qu’ailleurs. C’est le cas de le dire des transporteurs de personnes, les marchands de vivres et de boissons alcoolisées et des artistes musiciens qui ont été les premiers à jeter leurs masques de protection mutuelle sous prétexte que l’endémie « Covid-19 » appartient déjà au passé !

Mais on pense généralement que les mesures que le gouvernement de la République prendra pour faire accepter les mesures barrières arrêtées en vue d’assurer un franc succès à l’ensemble devra nécessairement penser à l’aspect contraignant de la démarche que les Congolais acceptent plus facilement lorsque les nécessités du moment l’exigent.