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La comédienne Maman Shako a tiré sa révérence

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La comédienne Maman Shako a tiré sa révérence

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Par Tantia Sakata

La nouvelle du décès de l’artiste comédienne Maman Shako est tombée comme un coup de tonnerre au matin d’hier mardi 15 juin. Mort survenue à l’hôpital HJ de Limete, suite à des complications liées à ses dents, informent plusieurs sources. Originaire de la province du Sankuru, Marie-Jacqueline Shako Diala Anahendo ,de son vrai nom, quitte la terre des hommes à l’âge de 62 ans, alors qu’elle devrait fêter son anniversaire le 23 août prochain.

Sa disparition constitue une perte dans le monde du théâtre, étant l’une des grandes comédiennes congolaises. Elle a su garder sa régularité sur scène pendant plus de 40 ans. L’année prochaine, la défunte aurait dû normalement célébrer son jubilé d’or.

Parcours professionnel

C’est en 1972 que Maman Shako se lance dans le théâtre, à l’âge de 14 ans. L’adolescente était obligée de se partager entre les études et la comédie. Elle finira par obtenir son diplôme d’Etat en Secrétariat de direction au Centre féminin Marie-Antoinette Mobutu de Limete.

La comédienne fera ses premiers pas dans le théâtre classique au groupe «Mwangazi», où elle a été conduite par «Inga», un cousin artiste, également décédé. Ensuite, la jeune femme va intégrer le groupe «Mangobo», avant de se retrouver dans le groupe «Sans souci», comme membre du collège fondateur et vice-présidente.

Grâce à ses différents personnages, Maman Shako a eu à démonter l’immensité de son talent à travers plusieurs pièces de théâtre. L’artiste est l’une des rares comédiennes de sa génération ayant gardé sa régularité sur scène pendant plus de quarante ans. «Quand je ne fais pas le théâtre, j’ai comme l’impression de manquer une partie de mon corps. Je tiens à ma visibilité, et je me suis dévouée de tout cœur à mon métier», avait confié la star du théâtre lors d’une interview accordée au journal «La Tempête des Tropiques, il y a quelques années.

Ouverte, elle a été toujours disponible à accorder une interview à chaque fois qu’elle était sollicitée, malgré la notoriété acquise dans son domaine.