Par DMK

La remise et reprise effectuée dernièrement entre le nouveau bureau élu de la Chambre haute du Parlement (Sénat) dirigé désormais par Modeste Bahati Lukwebo et le bureau d’âge ayant assumé l’intérim après la démission du bureau Alexis Thambwe Mwamba a permis au nouveau bureau définitif d’être édifié sur la situation financière de cette institution.

Il ressort de ce constat que l’ancien bureau que dirigeait Thambwe Mwamba a laissé des caisses vides à son successeur. Une situation alarmante qui impacte déjà sur la vie des membres de cette institution et celle de son personnel administratif, comme en témoigne le refus des hôpitaux partenaires de continuer à accueillir et soigner les sénateurs et leurs membres de familles, ainsi que le personnel administratif et ses dépendants.

Selon la cellule de communication de la Chambre haute du Parlement, au nombre d’anciens hôpitaux partenaires ayant décidé de ne plus soigner les membres du Sénat ainsi que leurs familles figurent le Centre Médical de Kinshasa (CMK), Clinique Ngaliema, Cliniques Universitaires, Hôpital du Cinquantenaire, et Ngaliema Center. Et à en croire la même source, la dette due à tous ces établissements hospitaliers est de plus de huit cent mille (800.000) dollars américains !

Face à cette situation dramatique, le nouveau bureau du Sénat a, par l’entremise de la nouvelle questeure adjointe, fait des démarches auprès de certaines institutions hospitalières, notamment SOS Médecins de Nuit et Cliniques des anges, qui ont accepté de soigner à crédit les sénateurs, leurs membres de familles, ainsi que le personnel administratif et leurs dépendants.

Curieusement au lieu de saluer cette initiative salvatrice, des pêcheurs en eaux troubles spéculent sur cette décision , en cherchant à faire croire à travers les réseaux sociaux qu’il y aurait un certain intérêt de la part de nouveaux animateurs de la Chambre haute du Parlement dans le choix des deux centres hospitaliers. Faux, rétorque-t-on dans l’entourage du nouveau speaker de la Chambre haute qui voit derrière cet acte une volonté manifeste des détracteurs du nouveau président du Sénat de vouloir saper son action à la tète de cette institution.