Mois de la femme: Le professeur Thérèse Mambu plaide pour la capacitation de la femme
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Par Marcel Tshishiku
Le professeur Thérèse Mambu a plaidé, le 10 mars dernier, pour la capacitation de la jeune fille, en particulier, et celle de la femme, en général. Thérèse Mambu a fait ce plaidoyer lors d’un entretien avec la presse, tenu dans le cadre du mois de mars, sur le site de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), précisément dans les installations de l’Ecole de Santé Publique où elle donne cours.
Elle a présenté brièvement cet établissement d’enseignement postuniversitaire qui dispose de 5 filières, dont la santé communautaire constitue la filière classique, et qui compte ouvrir une sixième filière réservée à la communication de la santé. «L’Ecole de Santé Publique est ouverte, non seulement aux médecins, mais aussi aux biologistes, chimistes, infirmiers… qui préparent leur doctorat», a poursuivi le professeur, avant de définir la santé publique.
Thérèse Mambu a également parlé du rôle et de l’apport d’une dizaine des femmes qui donnent cours à l’Ecole de Santé Publique, indiquant que ces dernières travaillent autant que leurs collègues hommes, hormis leur rôle de mère, éducatrice, agent sanitaire du foyer, épouse…
Elle a insisté sur la nécessité d’encadrer la jeune fille dès le bas âge, pour la doter des capacités susceptibles de l’aider à jouer tous ces rôles et de compétences professionnelles pouvant lui permettre, à l’âge adulte, de travailler pour contribuer aux efforts de développement de la communautaire au même titre que l’homme.
En outre, le professeur Thérèse Mambu a comparé le thème international, à savoir «Leadership féminin: pour un futur égalitaire dans le monde de la COVID-19» au thème national «Leadership féminin d’excellence, société égalitaire et numérique à l’ère de la Covid-19».
C’est ainsi qu’elle a défini «le leadership comme une influence exercée sur un individu ou un groupe d’individus, et encouragé la femme congolaise à faire un effort pour devenir leader».
«L’autonomisation doit aider la femme à devenir leader en la dotant des compétences nécessaires pour contribuer au développement. On doit éduquer le petit garçon et la petite fille de la même manière en vue de les capaciter, pour que la jeune fille soit aussi capable d’occuper des postes de direction dans la vie professionnelle…», a enchaîné le professeur, ajoutant que les femmes jouent un rôle indéniable dans la lutte contre la Covid-19 (Corona virus 2019).
«Des efforts doivent être fournis pour éliminer toutes les discriminations à l’endroit des femmes car, elles ont des capacités pour travailler…, c’est une question d’encadrement», a conclu Thérèse Mambu, après avoir démontré que la femme n’a pas l’intention d’être seule, mais d’avoir les mêmes chances que l’homme, dans une sociétaire où les ressources sont distribuées de manière équitable, sans distinction.