Par Dieudonné Muaka Dimbi

Depuis près de deux semaines déjà, un éléphant en divagation , en provenance de la province angolaise de Cabinda, sème terreur et la désolation dans le village Mbuku Kitadi, situé dans le secteur de Lubuzi, territoire de Tshela, à environ 220 Kms à l’Ouest de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central.

Cette nouvelle, qui fait tache d’huile dans cette contrée de l’ancien district du Bas-Fleuve, a été livrée à la presse locale par l’un des Commandants des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) basé à Tshela, qui s’est en effet exprimé sous le couvert de l’anonymat.

Selon cet homme sous les drapeaux, ce gros mammifère qui a fait irruption dans le secteur précité quiabrite en plus les installations de la Paroisse catholique de Kizu, détruit presque tous les champs des paysans sur son passage.
Ce qui empêche les populations des villages environnants, dont les produits de culture constituent la principale ressource vitale, de se rendre présentement dans la forêt pour s’approvisionner en produits vivriers.

Cette situation qui constitue un danger permanent pour l’ensemble des habitants de cet ancien district du Bas-Fleuve risquerait, si l’on y prend garde, de poser d’autres problèmes plus graves encore dans le chef des habitants de ce secteur, en particulier, et du territoire de Tshela, en général. Entre autre la famine, regrette, pour sa part, Crispin Mbadu, député national élu de la circonscription électorale de Tshela.

Cet élu du peuple qui s’inquiète de la sécurité de ses nombreux électeurs du coin lance, à cet effet, un vibrant appel en direction des responsables de l’InstitutCongolais de la Conservation de la Nature (ICCN) pour qu’ils interviennent rapidement en vue d’épargner les vies humaines du danger que pourra causer la présence de cet éléphant dans la forêt du Mayumbe.

Cet appel concerne également les autorités politico-administratives du territoire de Tshela, en particulier, et de la province du Kongo Central, en général, qui doivent peser de tout leur poids pour qu’une solution soitau plus vite trouvéeà ce problème afin d’éviter le pire. Notamment en mobilisant les forces de l’ordre et de sécurité devant dès lors être déployées dans cette partie de la forêt du Mayumbe pour entreprendre des recherches afin de dénicher et, éventuellement, abattre ce pachyderme qui, pour l’heure, constitue un danger public.