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Selon un ancien collaborateur de Mme Nkosazana Zuma: L’implémentation effective du passeport panafricain et une bonne gestion des impacts négatifs de Covid 19 parmi les priorités de la présidence Tshisekedi de l’UA

La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Selon un ancien collaborateur de Mme Nkosazana Zuma: L’implémentation effective du passeport panafricain et une bonne gestion des impacts négatifs de Covid 19 parmi les priorités de la présidence Tshisekedi de l’UA

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Par GKM

Le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo vient de prendre les commandes de la présidence tournante de l’Union Africaine (UA) et succède ainsi au Sud-africain Cyril Ramaphosa. Pour Jean Pierre Alumba Lukamba, Directeur Exécutif International de la Diaspora Africaine pour le Développement et ancien collaborateur de Mme Nkosazana Zuma, l’ex présidente de la Commission de l’UA, les attentes de la présidence tournante de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête l’instance continentale sont multiples.

«Prendre la relève après le chef de l’Etat rwandais et sud africain, la barre est mise très haut, je crois que la tâche du président congolais ne sera pas facile, surtout dans le contexte de Covide19 et l’instabilité politique en RDC, toutefois, s’il se démarque avec une bonne vision et stratégie, il va laisser des traces indélébiles au sein de notre organisation continentale.

S’il a une bonne vision et stratégies, il lui sera par la suite facile d’impacter positivement sur la gestion de la pandémie de Covide19, la zone de libre échange, la mobilité des Africains dans notre continent, la gestion des conflits, le défi environnemental, les conflits électoraux, le terrorisme, le blanchiment des capitaux et les questions liées à la paix et la sécurité humaine», a affirmé Jean Pierre Alumba Lukamba se confiant au journal La Tempête des Tropiques après la remise et reprise entre Tshisekedi et Cyril Ramaphosa.

Selon lui, la priorité de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo serait à son avis l’implémentation effective du passeport panafricain, la paix et la sécurité, la lutte contre la corruption/blanchiment des capitaux et une bonne gestion des impacts négatifs socio-économiques de Covide19.

S’agissant de la pandémie de la Covid-19 et le vaccin pour en faire face, Jean Pierre Alumba estime qu’il faut africaniser en proposant des solutions africaines aux problèmes africains. «Nous devons promouvoir notre médecine traditionnelle en évitant de faire ce qui a réussi ailleurs car nous n’avons pas les mêmes gènes que les autres peuples des autres continents. Quelque chose peut réussir en Europe et échouer en Afrique», dit-il.

Dans tout ce que Fatshi va entreprendre, l’expert Alumba Lukamba suggère qu’il tienne compte du contexte de l’Afrique et des attentes des peuples africains. «Sur ce, je ne crois pas que l’Afrique a besoin de ce vaccin, d’ailleurs ce virus affecte plus des vieillards pendant que la majorité de la population Africaine est jeune», a martelé le Directeur exécutif de la Diaspora africaine pour le Développement.

En ce qui concerne les conflits en Afrique, l’expert pense que la plupart de ces conflits ont des causes historiques et des acteurs non étatiques.»Je ne pense pas qu’avec son mandat d’une année, il peut résoudre toute ces crises. Je propose qu’il travaille avec les organisations économiques régionales (les Recs) telles que ECOWAS, SADC, etc… pour une collaboration des efforts pour plus d’efficacité», conseille-t-il.

Impliquer la société civile… pour résoudre les conflits

Dans la résolution des conflits en Afrique, Jean Pierre Alumba exhorte Fatshi à impliquer aussi la société civile, les chefs coutumiers et les confessions religieuses par une approche participative.
Selon lui, le problème de « Silencing the guns» n’est pas d’abord un problème des terroristes ni des groupes armés, ce sont des vendeurs des armes (les multinationaux) par des marchés parallèle qui en consiste la cause. «On attaque le problème par la cause non pas par ces effets.

S’agissant de la place de l’Afrique au conseil de sécurité des Nations Unies, Jean Pierre Alumba estime que la lutte contre la corruption, les violations récurrentes des droits de l’homme, les stabilités politiques, l’intégration continentale effective qui vont rendre l’Afrique plus crédible au sein des Nations Unies.

«C’est la qualité du football africain qui nous a fait bénéficier avec plus de nombre de nos équipes à la phase finale de déroulement de la Coupe du Monde de football. C’est notre sérieux dans la lutte contre la corruption qui va rendre l’Afrique crédible au niveau international»,a-t-il caricaturé.

Pour lui, la prestation de Fatshi au niveau national va beaucoup compter ou impacter sur son mandat au niveau continental.