Ils portent sur des routes, centrales électriques et autres infrastructures
Par YHR

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a effectué hier lundi 1er février une visite d’Etat en Égypte. Il s’agit pour lui d’y signer pour quelques 400 millions de dollars américains des contrats d’investissements directs égyptiens en RD Congo, alloué avec le concours d’Afreximbank, dont la RDC est membre. À en croire le Conseiller principal en économie et finances, Marcelin Bilomba, cela concerne quatre projets d’infrastructures. Et cela doit se faire à l’issue de sa rencontre en tête-à-tête avec son homologue égyptien, le maréchal Abdel Fattah el-Sisi.

Le numéro un rd congolais est censé avoir officialisé une série de projets initiés depuis janvier 2020, sous la houlette du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), visant le développement intégré des provinces congolaises.

400 millions de dollars américains à la clé

Les investissements directs de l’Egypte en République Démocratique du Congo concernent :
-1. L’interconnexion de toutes les provinces de la République Démocratique du Congo entre elles et la ville de Kinshasa tout en favorisant une fluidité du commerce à l’intérieur du territoire national, telle est la finalité de cette approche progressiste dont les fondements ont été posés récemment par les experts de deux pays.

-2. L’Ouverture imminente des grands chantiers repartis dans les six zones du territoire national retenues (Grand Kasaï, Grand Bandundu, Grand Equateur, Grand Katanga, l’ex Province orientale et l’Est du pays) qui pourront impacter positivement sur le reste du pays.

-3. La construction d’une route à péage longue de 185 Km sur l’axe Mbuji-Mayi-Kananga.
-4. La construction d’un port moderne à Ndomba (à 30 Km de la route nationale n°1).
-5. La construction d’une Centrale photovoltaïque de 10 Mégawatts au Kasaï-Oriental.
-6. L’aménagement d’une Centrale de traitement d’eau potable censée produire 60.000 m3 d’eau/jour sur la rivière Lubi aux confins du Sankuru et du Kasaï-Oriental. Tous ces différents projets seront pilotés par des entreprises égyptiennes triées sur le volet en raison de 70% de participation. Les 30% restants seront, quant à eux, réservés aux sociétés congolaises de sorte à leur garantir, ainsi qu’aux entrepreneurs locaux, l’accès auxdits projets.

Relations Kinshasa-Le Caire au beau fixe

En décembre 2020, le locataire du Palais de la Nation avait eu un entretien téléphonique avec son homologue égyptien. À cette occasion, ce dernier avait déclaré que son pays s’était engagé à soutenir la République Démocratique du Congo dans la consolidation de la paix et la sécurité, en plus d’appuyer le pays dans des projets de développement intégré.