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Pour gagner du temps et contourner les manœuvres dilatoires du FCC : Le CASC et la NSCC exhortent le Chef de l’Etat à nommer le professeur Bahati Lukwebo comme formateur

La Tempête des Tropiques SOCIETE

Pour gagner du temps et contourner les manœuvres dilatoires du FCC : Le CASC et la NSCC exhortent le Chef de l’Etat à nommer le professeur Bahati Lukwebo comme formateur

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Par GKM

Le Collectif d’Actions de la Société Civile (CASC) et la Nouvelle Société civile Congolaise (NSCC) ont, dans une déclaration conjointe faite le lundi 25 janvier a Kinshasa, appelé le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à nommer le professeur Bahati Lukwebo comme formateur pour gagner du temps en vue de soulager tant soit peu la misère des populations congolaises. Avec le gouvernement Ilunga Ilunkamba, il a fallu sept mois pour parvenir à la formation de l’équipe gouvernementale. C’est pourquoi le CASC et la NSCC pensent qu’il est nécessaire et indispensable que l’informateur soit nommé formateur afin de faire avancer les choses.

Le Collectif d’actions de la société civile et la NSCC rappellent à l’ordre la classe politique congolaise. « Les discussions actuelles dans la classe politique n’ont pas pour détecter la majorité mais de leur positionnement politique « , a noté Jonas Tshombela.
Pour lui, il est temps que la société civile élève la voix pour recadrer les choses en attirant l’attention du Chef de l’État pour qu’il s’assume avant la fin de ce mois en nommant le formateur. Le CASC et la NSCC ont proposé leur recette qui consiste à conduire le professeur Modeste Bahati Lukwebo au poste du formateur.

 » Nous ne sommes pas là pour vanter les qualités de Modeste Bahati Lukwebo, mais nous pensons qu’il est mieux placé pour être nommé formateur, afin d’accélérer les choses et gagner du temps », a martelé Joseph Nkinzo, coordonnateur national du CASC.
Le CASC et la NSCC, qui militent pour le changement, prient aussi les acteurs politiques à œuvrer pour l’intérêt général de la population. Ils appellent également les députés nationaux à faciliter la tâche à l’informateur, afin de permettre à Modeste Bahati de mieux accomplir la mission lui confiée par le Chef de l’État.

Longue lutte du CASC pour le retour à l’ordre constitutionnel

Créé à un moment très difficile de l’histoire politique de la RD Congo sous le régime répressif de Joseph Kabila , le CASC avait été au premier plan des manifestations pacifiques organisées en 2016, 2017 et 2018, pour exiger le retour à l’ordre constitutionnel par l’organisation des élections démocratiques en RDC. Cela, après l’échec ayant caractérisé la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016, obtenu grâce aux bons offices des évêques catholiques membres de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO).

Après les élections de décembre 2018, avec l’arrivée au pouvoir de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête du pays, le Collectif d’Actions de la Société Civile a été la première organisation de la société civile congolaise à s’opposer à la coalition FCC-CACH.
Le CASC était également la première structure de la société civile à réclamer le dialogue national, à l’instar de la Conférence Nationale Souveraine (CNS), pour engager la communauté nationale dans son ensemble a la recherche d’un nouveau consensus nécessaire pour la survie autour des options susceptibles de favoriser la concorde Nationale.

Le CASC est composé des organisations traditionnelles de la société civile et mouvements citoyens tels que Michee, Feso, Forum Citoyen, Umuntu, Lucha, Il est temps, Compte à rebours, Ekoki, Cocorico -RDC, Collectif 2016….