« Le Premier venu » ou les aventures d’une jeune fille pas rangée sur grand écran
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Par Yves Mitondo
Aujourd’hui mercredi 2 décembre est projeté sur le coup des 19 h 00, à la Salle de cinéma de la Halle de la Gombe, le film « Le Premier venu ». Il s’agit d’une comédie dramatique française, tout public, en entrée libre.
Une jeune bourgeoise désabusée
Dans ce long-métrage de 123 minutes, réalisé par Jacques Doillon, sorti en 2008, il est question de Camille (Clémentine Beaugrand), une jeune femme d’une vingtaine d’années, issue d’un milieu bourgeois. Cherchant à donner un peu de lumière et de légèreté à sa vie, qu’elle voit comme très insuffisante et inutile, elle décide de donner son amour.
Pas au plus séduisant, ni au plus méritant ou au plus admirable, non, ceux-là n’ont pas besoin d’elle, elle donnera son amour au « premier venu ». Ce sera Costa (Gérald Thomassin), un jeune délinquant qui vit dans la Somme, au Crotoy. Camille décide de le suivre chez lui. Costas se montre très troublé par sa naïveté, lui pour qui il ne s’agissait juste d’une passade.
Je t’aime moi non plus
Certains critiques ont relevé que l’événement qui a eu lieu et motive Camille à se comporter de cette manière ne sera jamais éclairci. Les spectateurs en sont réduits à se poser des questions. La jeune Camille a-t-elle été larguée, après une relation sexuelle consentie, par cet espèce de loubard prénommé Costa, ou bien l’a-t-il violée ? S’enfuit-il parce que les filles, pour lui, c’est une nuit et voilà, ou… Il semble que pour lui il n’y ait aucune différence.
«Je t’ai juste baisée», dit-il, pour justifier sa dérobade, et peu lui importe que ce fût fait de gré ou de force. Mais Camille n’entend pas le laisser filer. Pour quelle raison ?