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Selon un constat fait par VSV :L’ivresse des policiers et militaires souvent à la base des dérapages sur les civils

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Selon un constat fait par VSV :L’ivresse des policiers et militaires souvent à la base des dérapages sur les civils

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Par GKM

La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) a, dans un document daté du 6 novembre 2020, condamné et dénoncé la commission des actes répréhensibles contre les populations civiles par des policiers et militaires armés. Selon l’ONG, ces dérapages son souvent dus à l’état d’ivresse des hommes en uniforme en service.

Pour preuve, le jeudi 5 novembre 2020 vers 19heures, un policier nommé  » EZA  » de l’UPI/HP affecté à la sécurité de la station-service  » KM MuanaMboka « , sis au croisement des avenues Sendwe et Kasa-Vubu, a ouvert le feu à bout portant avec son arme sur Clovis KAPUKU IKUMU, pompiste travaillant à la Station d’essence précitée.

L’organisation signale que la balle qui a atteint la victime au mollet a fracturé un de ses os de la jambe droite. Le bourreau visiblement ivre qui a tenté d’achever la victime, a été maitrisé et arrêté ensemble avec son chef qui aurait assisté à ce drame sans réagir.

Les deux policiers ont été acheminés au cachot de l’UPI/HP sis, à côté du jardin zoologique de Kinshasa dans la commune de la Gombe. Pour VSV, cet incident rappelle celui de Sangé, province du Sud-Kivu, où un militaire des FARDC ivre a tiré sur des passants dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 juillet 2020, tuant au moins douze personnes dont une fillette de 2 ans comptée parmi les victimes et neuf autres personnes blessées par balles.

Ce militaire en état d’ivresse appartient au 122ème bataillon basé à Sangé, territoire d’Uvira, province du Sud-Kivu.
La VSV condamne ces actes commis par des hommes en uniforme armés en état d’ébriété et dénonce le laisser-aller de certaines autorités policières ou militaires envers des agents en uniforme portant des armes tout en étant ivres.

L’organisation fondée par feu Floribert Chebeya demande aux autorités congolaises d’ouvrir une enquête indépendante sur l’incident survenu à la station-service KM Muana Mboka, en vue d’établir les responsabilités. VSV plaide pour que soit sanctionné sévèrement tout policier ou militaire ivre portant une arme, afin d’éviter que pareils drames puissent se répéter pour garantir la sécurité de la population.
L’association appelle à la prise en charge les soins médicaux appropriés de la victime, Clovis KAPUKU jusqu’à son rétablissement total et invite l’État Congolais à indemniser la victime pour tous les préjudices subis.

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