Matadi : Un maquis des élèves finalistes du secondaire transformé en lieu de débauche
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Par Dieudonné Muaka Dimbi
Incroyable mais vrai. Un groupe d’élèves finalistes du cycle secondaire et candidats aux épreuves de l’examen d’Etat, édition 2019 – 2020, internés dans un maquis vers Luadi, village situé aux encablures de la commune de Matadi, frontalier avec l’Angola, a été surpris en pleins ébats sexuels, pendant que leurs parents croyaient avoir bien fait de les envoyer là-bas pour mieux préparer ces épreuves.
Au lieu de se concentrer sur leurs notes, certains de ces élèves passaient presque tout leur temps à fumer du chanvre.
Croyant se mettre à l’abri des regards, ces élèves finalistes se sont livrés à la dépravation, à la grande indignation des villageois habitant les maisons environnantes qui ont eu du mal à supporter ces bêtises.
Après avoir constaté que ces élèves persistaient dans le mal et ne voulaient pas désarmer en dépit de sages conseils que certains villageois leur prodiguaient au jour le jour sans succès, leurs hôtes ont décidé de saisir la police qui est venue surprendre quelques élèves en flagrant de lit d’atteinte à la pudeur.
A noter que ce désagréable évènement s’est passé dans la nuit du mercredi 9 septembre 2020, soit l’avant dernier jour desdites épreuves. Et puisqu’ils devaient tout de même terminer leur examen comme tout le monde, la police qui n’avait d’autres alternatives, a tout simplement jugé bon de les relâcher ces élèves fautifs le jeudi 10 septembre dans la matinée.
Pour beaucoup d’observateurs, cette situation doit interpeller l’Etat congolais qui, en son temps, avait déjà interdit le phénomène maquis des élèves finalistes des examens d’Etat. Les autorités devraient veiller à l’application de la mesure interdisant aux élèves finalistes d’organiser des maquis. Surtout lorsqu’il s’agit d’un maquis mixte.
La balle se trouve donc dans le camp de l’Etat congolais qui doit prendre au sérieux ses responsabilités. Qu’on se le dise.