Ouverture de la session parlementaire ce mardi : J. Mabunda et S. Ilunga préoccupés par la sécurité des parlementaires
Partager
Par Marcel Tshishiku
La présidente du Bureau de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, et le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, ont exprimé, lundi 14 septembre, leur préoccupation concernant la sécurité des députés nationaux et sénateurs au Palais du peuple, pendant les travaux de la session ordinaire de septembre qui seront ouverts ce mardi.
Les deux personnalités se sont ainsi exprimées lors d’une audience que la cheffe de la 2ème chambre législative a accordée au Premier ministre au Palais du peuple, siège du Parlement congolais. C’était en compagnie du président du sénat, Alexis Thambwe Mwamba.
A la sortie de l’audience, Sylvestre Ilunga Ilunkamba a indiqué que les dispositions seront prises par les instances compétentes pour permettre aux parlementaires de travailler dans la sérénité et éviter les incidents malheureux ayant marqué la session ordinaire de mars dernier.
Cette déclaration constitue la preuve que la cérémonie d’ouverture officielle des travaux de la session parlementaire ordinaire, essentiellement appelée « session budgétaire », aura bel et bien lieu aujourd’hui, aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat. D’ailleurs, les services compétents du Bureau de l’Assemblée nationale ont confirmé cette nouvelle hier lundi dans un communiqué officiel.
Pour leur part, des analystes continuent de faire entendre que l’opinion va connaître une session parlementaire de tous les enjeux, en raison des rapports existant entre les différentes forces politiques en présence. Principalement, la coalition FCC-CACH (Front commun pour le Congo-Cap pour le changement) semble être au centre de cette problématique qui suscite de plus en plus des interrogations sur son avenir.
Quoiqu’il en soit, des rumeurs enregistrées autour de cette question ne doivent en rien perturber la quiétude des Congolaises et Congolais et les responsables du FCC ont le devoir de privilégier l’intérêt suprême de la nation en se gardant d’empêcher les institutions du pays de fonctionner normalement.