UNPC : le professeur Malembe tire à boulets rouges sur le congrès de Moanda
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Le patriarche dénie à Kasonga Tshilunde la légitimité pour convoquer cette grande messe de la presse rd congolaise
Par YHR
Le professeur émérite et fondateur de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC), Malembe Tamandiak, qualifie d’illégal et irrégulier le congrès pour la réforme de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) prévu dans la cité côtière de Moanda, au Kongo Central.
L’homme a fait cette déclaration le vendredi 10 septembre dernier, au cours d’une conférence de presse tenue à la paroisse Notre-Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe. Devant plusieurs professionnels de la presse et des structures des médias, celui qui est qualifié de » patriarche » a démontré que le président contesté de l’UNPC, Joseph-Boucar Kasonga Tshilunde, a convoqué ce congrès en violation des articles 19, 20, 29, 32, 64,38 de la loi régissant la presse en rd congo. Et ce faisant, ce congrès est irrégulier, frauduleux et illégal.
Mégestion
Le professeur Malembe a justifié sa position par le fait que selon la procédure, la lettre pour convoquer un congrès est signée par tous les membres du comité de l’UNPC. Et dans le cas d’espèce, c’est seul Tshilunde qui l’a signé, car les autres membres du comité se sont désolidarisés de lui. En outre, un congrès doit être convoqué trois mois avant.
Ce qui n’est pas le cas. Selon l’intervenant, poussé à la démission pour mégestion, le président Kasonga a superbement ignoré ces injonctions. L’homme a meme recu, au nom de l’ l’UNPC, un aide financière de la fondation Denise Nyakeru Tshisekedi pour organiser le congrès. La seule option qui reste, selon le professeur Malembe Tamandiak, c’est de soutenir le comité que dirige le vice-président de l’UNPC, Tabasenge, pour organiser un vrai congrès.
« Journalistes ménauposés »
Dans son intervention, le professeur a planché sur la crise que traverse actuellement l’UNPC, estimant qu’il s’agit de la crise la plus grave. » Depuis que je suis militant au sein de cette corporation depuis 1974, j’ai assisté à 4 crises, la première due aux causes exogènes, du discours du chef de l’Etat (Mobutu), le 24 avril 1990 annonçant la Démocratisation de la vie politique nationale, et on assistait presque à la mort de l’Union et elle refera surface pendant la deuxième République « , a déclaré l’intervenant.
» La crise Tshilunde et le Secrétaire Général, Benoît Kambere est la plus grave de l’histoire de notre corporation et nous avons tout fait pour que l’image de cette dernière ne soit pas ternie « , a poursuivi Malembe, signalant que malgré les multiples conseils prodigués à Tshilunde, aucune avancée n’a été observée. Ainsi, la commission des disciplines a décidé de radier ce dernier de la profession, a expliqué Malembe Tamandiak, qualifiant les soutiens de Tshilunde de » journalistes ménauposés « .