D’après le Porte-Parole du Gouvernement : Les enquêtes judiciaires sur les Régies financières sont régulières
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Par MKM
La Police judiciaire des Parquets investigue depuis le mois de juillet sur les frais perçus par les régies, dans le cadre des taxes et impôts. Elle se préoccupe pour l’heure du dossier des $US 100 millions payés par la Société minière Mutanda Mining (MUMI), au titre d’impôt sur les bénéfices et profits à la Banque Centrale du Congo (BCC), selon une procédure menée à la demande du Gouvernement en 2015 par la Direction Générale des Impôts (DGI), à l’époque du DG Dieudonné Lokadi, dont l’épouse vient de se manifester contre l’interpellation de son mari, du 3 au 5 Août, par des inspecteurs qu’elle trouve avoir mal agi. Ce, à travers une lettre ouverte aux autorités.
En guise de réplique, le mercredi 12 Août, même si l’expéditrice de ladite correspondance n’est pas citée, la Police judiciaire des Parquets, à travers le Directeur administratif Services généraux, Kibwe Kasali Albert, pour le compte de la presse de cette structure, reste d’avis que : «les inspecteurs judiciaires conformément aux pouvoirs leur reconnus par les textes légaux et réglementaires sont résolument décidés à en découdre avec cette pègre qui écume» les institutions en RDC.
Elle ajoute de ne pas se laisser « distraire par les simagrées de ces potentiels prévenus qui cachent mal la peur du lendemain «.
Intervenant hier jeudi 13 août sur Top Congo FM, le Porte-Parole du Gouvernement a indiqué sans ambages que les enquêtes judiciaires financières sur la traçabilité des recettes issues des régies financières sont régulières. Pour Jolino Makelele, «les officiers de police judiciaire commis aux enquêtes sont censés disposer de toute la latitude possible et leur action ne peut faire objet d’aucune obstruction de qui que ce soit».
Le Ministre d’Etat, ministre de la Communication et des médias a aussi appelé à dénoncer les personnes qui seraient susceptibles d’accomplir de tels actes. Il a insisté que « le gouvernement attend répéter que la loi sera d’application à l’égard de quiconque refait ce genre d’obstruction».
Jolino Makelele n’a pas manqué de préciser que les actions menées par lesdits inspecteurs entrent dans le cadre de rechercher des infractions et non de fouiller dans le passé.