Un communiqué officiel, diffusé le week-end dernier par le Bureau de l’Assemblée Nationale, indique que la cérémonie d’ouverture des travaux de la session parlementaire ordinaire de mars 2020 aura lieu aujourd’hui lundi au Palais du Peuple, siège du Parlement de la République. Ce communiqué invite les responsables du Gouvernement, les députés nationaux, les autorités administratives, policières, militaires… à rehausser de leur présence cette cérémonie solennelle, prévue dans la salle des Congrès du Palais du Peuple.

Il rappelle à l’opinion les dispositions pertinentes du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale, selon lesquelles la cérémonie d’ouverture des travaux de la session parlementaire ordinaire de mars est organisée le 15ème jour de ce mois. Néanmoins, si le 15ème jour tombe un dimanche, la cérémonie est reportée au 16 mars. Elle se déroule sous la houlette de la présidente du Bureau de la représentation nationale, Jeanine Mabunda Lioko, séparément d’avec celle du Sénat qui, par contre, sera présidée par Alexis Thambwe Mwamba, président du Bureau de cette chambre législative.

En prévision de ce rendez-vous, des travaux de nettoyage ont été effectués, notamment dans le hall du siège du Parlement. Même les portes du hall ont été rapiécées. Ces travaux se sont poursuivis jusque hier dimanche.
A en croire des observateurs avertis, la session parlementaire ordinaire, qui commence aujourd’hui, présente des enjeux importants à ce moment crucial où des questions aussi pertinentes que la refonte de la loi électorale et la restructuration de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) font de plus en plus parler d’elles.

L’insécurité grandissante dans les centres urbains cristallisée, entre autres, par la mort du Général Delphin Kahimbi, les attaques meurtrières dans la partie orientale du territoire national, la dépréciation de la monnaie locale, le franc congolais, face au dollar américain, avec son corolaire inévitable, la hausse des prix des services et biens de consommation de première nécessité etc font également partie  des questions qui doivent être abordées, en vue de redonner l’espoir aux Congolaises et Congolais, qui en souffrent énormément.

Par Marcel Tshishiku