Type de recherche

Travaux Publics, Reconstruction, Infrastructures, Transport et Voies des Communication : Joachin Kalonji Tshibumba fait l’état des lieux du Kasaï Oriental

La Tempête des Tropiques Page de la Femme SOCIETE

Travaux Publics, Reconstruction, Infrastructures, Transport et Voies des Communication : Joachin Kalonji Tshibumba fait l’état des lieux du Kasaï Oriental

Partager

Le ministre provincial des Travaux publics, Reconstruction, Infrastructures, Transport et voies de communication, l’Ingénieur Joachin Kalonji Tshibumba a, dans un échange dernièrement avec la presse dans son cabinet de travail, fait l’état des lieux de son secteur d’activités au Kasaï Oriental. Il a indiqué  avoir hérité d’un ministère avec beaucoup de  problèmes. Sur le plan administratif, il n’a pas trouvé un personnel public, mais au contraire il s’est retrouvé avec des collaborateurs politiques qu’il a amenés. Face à une  remise et reprise lacunaire, il n’a pas accédé à certains  documents.

Et en rapport avec l’état des lieux proprement dit, Joachim Kalonji a reconnu que la voirie urbaine et les villes de la province sont infestées de ravins. Il y en a au total 498 pour la seule ville de Mbuji-Mayi et de nombreux autres à Lukalaba, à Tshilenge, à Boya, à Miabi et à Kabeya Kamuanga.

Toutes les infrastructures trouvées sont détruites. Il s’est rendu compte que l’Etat n’a pas d’édifices publics pour loger les ministères et les autres institutions. C’est ce qui explique que les gens sont entassés à l’Hôtel du gouvernement, et au bâtiment administratif. Il en est de même des ministères dont le cadre de travail ne répond pas aux normes.

En conséquence, a-t-il renchéri, l’état des lieux des Travaux Publics, Infrastructures, reconstruction, Transport et Voies de Communication est déplorable. Le gouvernement provincial dans son programme attend construire des bâtiments dans chaque commune à travers la ville de Mbuji-Mayi et dans les territoires. À l’heure qu’il est, toutes les routes sont délabrées et même celles qui semblent avoir été touchées, n’ont jamais été achevées. Or, en matière de construction, toute œuvre inachevée est une destruction.

En ce qui concerne le décollage de la province, le ministre provincial des TPIRTVC reconnait que les défis à relever sont grands d’autant plu que l’entité politico-administrative est en plein délabrement. À Mbuji-Mayi, le boulevard Laurent Désiré Kabila est la seule route praticable où on peut rouler sans  nid de poule dans son tronçon qui relie Cohydro à Tshikila, l’avenue de l’Université a moins de crevasses par rapport à un nombre important de routes qu’il faut réhabiliter.

La nationale N°1 qui relie Kananga à Mbuji-Mayi est pleine de ravins, à part la portion que les Chinois ont touché au niveau du pont Lubilanji jusqu’à Kabimba. Quant au  projet de réhabilitation des routes, les travaux sont en cours pour le remblai du bourbier sur la Nationale N°1 à Lukalaba, à Kakona. Il en est de même du coté de Tshibombo Village où il y avait une coupure de route. L’Office de routes a du prévoir une voie de déviation longue de 10km pour permettre aux véhicules de rouler facilement. Le gouvernement provincial  est aussi à pied d’œuvre au site Tshiamba.

« Nous sommes au fond du gouffre, ce n’est pas en une journée que l’on peut remblayer tous les ravins, enlever tous les nids de poules, mais avec un travail permanant et continu, la population se rendra compte que le gouvernement Maweja fait du bon travail », a-t-il indiqué. Il a ajouté qu’il faut de la  patience, de la persévérance et beaucoup de confiance.

S’agissant des maisons préfabriquées et la date de leur montage, l’Ingénieur Joachin Kalonji Tshibumba précise qu’il lui a été assigné deux tâches : aménager le sol, niveler et compacter le terrain, faire la topographie, tracer les routes, les avenues, les caniveaux, placer les collecteurs et enfin préparer l’endroit où les maisons seront montées. Des tombes trouvées ont été protégées et des proches des morts invités à les déplacer.

A l’heure actuelle, le gouvernement provincial s’attèle à la sensibilisation de la population, qui a vécu douze ans dans l’anarchie, à l’assainissement de la ville de Mbuji-Mayi et autres entités locales par une voirie responsable. La culture fiscale s’avère indispensable en orientant les recettes provenant des taxes vers des travaux d’intérêt communautaire. Avec l’appui de la population, le gouvernement Maweja est capable de plusieurs prouesses. Le tout, pour l’Ingénieur Joachim Kalonji, dans le changement de mentalité.

Qui est Joachim Kalonji Tshibumba

Né à Lubumbashi, il fait ses études primaires et secondaires au Collège Saint François de salle actuellement Collège Imara. Il a fait l’Université Nationale du Zaïre au Campus de Lubumbashi à la Faculté de Polytechnique où il est sorti Ingénieur en Chimie industrielle. Il a donné cours dans l’enseignement secondaire et Supérieur. Il est enseignant à l’université de Mbuji-Mayi.

C’est un militant de première heure de l’UDPS. En 1998, il a été dans la politique comme conseiller principal et secrétaire particulier du vice gouverneur de province Kalala Kanyiki. Agent et cadre à la Miba, il a été chef du Département Informatique et ensuite Chef du Département approvisionnement et en cette qualité il a participé à l’achat des nouveaux équipements pour cette société minière.

Il a été Coordonnateur provincial de la brigade spéciale pour l’élection de FATSHI. Marié et Père de 7 enfants, il est originaire de Tshilenge.

 Par Patrice Kabemba Shambuyi et Joseph Mundela Wa Diesa/CP

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *