Pressions internationales sur J. Kabila
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L’UA, les États-Unis et le Royaume Uni reprocheraient à l’ancien chefde l’Etat de ne pas laisser de marge de manœuvre à son successeur
Par YHR
En moins de deux semaines, l’Union africaine (UA), le Royaume-Uni et les États-Unis ont envoyé des émissaires auprès de l’ancien président Joseph Kabila Kabange. D’après jeuneafrique.com, les différents émissaires avaient tous le même discours : convaincre l’ancien chef de l’Etat de laisser une plus large marge de manœuvre à son successeur, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Ballet diplomatique
C’est le chargé d’affaires de la Grande-Bretagne en République Démocratique du Congo, Paul Akwright, qui, le vendredi 14 février, a ouvert le ballet diplomatique, rencontrant l’ex « raïs ». Le samedi 15 février, c’était au tour de Peter Pham, l’envoyé spécial des États-Unis dans la région des Grands Lacs, d’atterrir à Kinshasa et de discuter avec l’ancien numéro un rd congolais, après avoir échangé avec le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Les deux personnalités avaient également axé leurs échanges sur la façon dont les gouvernements américain et congolais entendent faire progresser leur partenariat privilégié pour la paix et la prospérité.
L’autorité morale du Front Commun pour le Congo, (FCC) et l’envoyé spécial des USA ont aussi mis un accent particulier sur la lutte contre la corruption ainsi que la fin de l’impunité. Ils ont relevé que le partenariat RDC-USA ne peut être appliqué de manière efficace sans le concours du FCC, la famille politique de Joseph Kabila, qui déteint la majorité parlementaire.
FCC majoritaire au Parlement
C’est Sma¿l Chergui, à la tête de la Commission de l’Union africaine pour la paix et la sécurité qui a clôturé ce ballet diplomatique à Kingakati, la fameuse ferme de Joseph Kabila située dans la banlieue Est de Kinshasa. Selon certaines sources, à chacune de ces visites, les sujets au centre des discussions ont été les mêmes :
les questions sécuritaires, l’omniprésence de Joseph Kabila sur la scène politique nationale et la marge de manœuvre dont dispose le président congolais Félix Tshisekedi dans le cadre de la coalition entre le Cap pour le Changement (CACH), avec en face de lui les membres du Front Commun pour le Congo(FCC).