Type de recherche

Répression de la Lucha à Rutshuru : L’administrateur Justin Mukanya et les militants se renvoient la responsabilité

La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE Province

Répression de la Lucha à Rutshuru : L’administrateur Justin Mukanya et les militants se renvoient la responsabilité

Partager

L’opinion tant nationale qu’internationale continue de se poser des questions pour connaître les vrais auteurs de la répression d’une manifestation publique organisée vendredi 21 février par le mouvement citoyen dénommé « la Lucha », dans le territoire de Rutshuru, en province du Nord-Kivu.

Selon une source digne de fois, des jeunes armés de bâtons et non identifiés ont kidnappé, menacé et tabassé les militants de la Lucha qui marchaient sur la place publique pour réclamer la démission de l’administrateur du territoire, Justin Mukanya Kasombo, en poste depuis près de dix ans.
La même source indique que cette répression contre le mouvement citoyen la Lucha a eu lieu en moins d’une semaine, après celle perpétrée par des militaires.

Pour la Lucha citée par la source, cela ne fait aucun doute, une milice politique vient de naître dans le Rutshuru, un territoire qui connaissait déjà, jusque-là, les exactions des groupes armés, ainsi que celles des forces de sécurité.
« C’est la première fois que nous sommes victimes d’une telle situation. Ça n’est jamais arrivé.

C’était en tout cas un mode très violent parce qu’ils visaient la tête et les côtes. Ce qui nous pousse à dire que ce n’était pas les agents de l’ANR, c’est parce que ces derniers étaient loin et s’abstenaient complètement de venir sauver les militants », s’est exclamé François Kamate, militant de la Lucha interrogé par la source.

A en croire les autorités locales, la répression déplorée ici est le fait d’une simple rixe entre jeunes. « Les jeunes de la Lucha, s’ils ne se sont pas mis d’accord avec les jeunes qui n’étaient pas favorables à cette marche, quand ils se sont croisés, ils se sont affrontés. Chaque jour ici, il y a des bagarres, les jeunes se battent à gauche à droite.

Quand ils sont ivres, ils se battent. On ne mène jamais d’enquête. Est-ce qu’on va mener une enquête pour ça ? », a expliqué l’administrateur Justin Mukanya Kasombo. En attendant que la lumière soit faite sur cette situation qui inquiète les Nations Unies et les organisations locales des droits de l’homme, la Lucha diffuse des images de ses 12 militants, victimes de la répression. Ces militants sont tous sortis de l’hôpital, entre samedi et dimanche, et se préparent à porter plainte.

Par Asyeshindwa

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *