Que peuvent attendre le Président Félix Antoine Tshisekedi et le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba du colloque de la capitale du cuivre
Par Bamporiki Chamira

A l’initiative de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements(ANAPI) en sigle, un colloque sur l’amélioration du climat des affaires sur toute l’étendue du territoire national a démarré hier lundi 24 février sous les lambris du Pullman Grand Hôtel Karavia à Lubumbashi.

Sous le Haut patronage du Gouvernement de la République, ce colloque qui connaitra son épilogue ce mercredi 26 février réunira 400 délégués venus de 26 provinces du pays. Au centre de leurs cogitations figure la recherche de voies et moyens en vue de l’amélioration du climat des affaires en faveur des investissements durables en province.

Au –delà de ce thème qui fait l’unanimité aussi bien en RDC qu’à l’étranger, cette rencontre aura le mérite de mettre face à face pour la première fois des opérateurs du secteur privé et des responsables représentant les pouvoirs publics dans des domaines en rapport avec l’économie nationale en général.

Qu’attendre de la FEC?

Les assises à Lubumbashi sur le climat des affaires se déroulent dans un climat délétère au pays caractérisé par une aggravation sensible de la fracture sociale qui place pratiquement la Fédération des entreprises du Congo entre la grogne du peuple et la faillite des opérateurs économiques, dont elle est le syndicat et l’organe d’encadrement technique.

Si la FEC joue réellement les rôles combien déterminants de syndicat et d’organe d’encadrement dans le concert de l’économie nationale, que peuvent en attendre le Président Félix Antoine Tshisekedi et Sylvestre Ilunga Ilunkamba qui  ont urgemment besoin de son appui en vue de consolider les acquis de la première année de leur gouvernance?

En effet, d’après les initiateurs du colloque présentement en cours à Lubumbashi, l’objectif poursuivi consiste à dégager des idées matures autour des propriétés et défis à relever dans le monde des affaires à travers les 26 provinces du pays, où l’apathie semble prendre le dessus au détriment de l’idéal affiché partout en faveur du développement dans tous les domaines.