Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo au terme des élections couplées du 30 décembre 2018, plusieurs observateurs  notent une certaine amélioration dans le secteur des droits de l’homme. Mais malgré ce constat encourageant, certains acteurs de la société civile  et membres des organisations de défense et de promotion des droits de l’homme se disent toujours victimes des  menaces et intimidations de la part des agents de services de sécurité encore dominés par des hommes de confiance de l’ancien régime dont le bilan en matière des droits humains durant le règne de Joseph Kabila a été catastrophique.

C’est pourquoi  le Centre international de formation en droits de l’homme (CIFDH) lance un cri d’alarme  en direction du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour qu’il er s’implique personnellement en vue de mettre fin à l’insécurité dont sont encore victimes certains défenseurs des droits de l’homme en RDC à cause de leur travail de monitoring et de dénonciation des abus du pouvoir et violations des droits humains.

Cette organisation est montée au créneau suite aux menaces et intimidations dont ont été victimes ses membres Mme Eanga Bamengo Irène, activistes et chargés de monitoring et enquête au sein de cette association œuvrant pour le maintien et l’élargissement des sanctions de l’Union Européenne contre des proches de l’ancien président Joseph Kabila, notamment Emmanuel Shadary, Évariste Boshab, John Numbi, Dephin Kahimbi, Kalev…

Il sied de rappeler aussi que Jean Paul Kayembe et Dimandja Mpemba Germain travaillant tous deux à la communication de ladite organisation ont été arrêtés dernièrement puis relaxés par des éléments de services dits « spéciaux » en date du 10 novembre 2019 aux environs de l’arrêt Mariano, sur l’avenue Mompono. Ces activistes auraient été brutalisés au moment de leur arrestation.
Selon le communiqué de CIFDH, ce n’est pas la première fois que l’activiste Eanga Bamengo Irène, mère de deux enfants, est victime de harcèlement et des menaces de la part des inconnus. Car, elle avait déjà failli être enlevée il y a quelques mois non loin de la place de la grande poste à Kinshasa par des inconnus.

Cette activiste avait alors eu la vie sauve grâce au secours lui apporté par ses collègues de service.

Par  DMK