Riposte contre Ebola à Lwemba (Ituri) : l’ONU et ses partenaires condamnent les violences
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Le Secrétariat technique du Comité multisectoriel de la riposte à l’épidémie de Maladie à virus Ebola, le ministère de la Santé et ses partenaires des Nations-Unies (Organisation Mondiale de la Santé, UNICEF et UNEERO) ont condamné avec fermeté les violences qui ont eu lieu à Lwemba, dans la province de l’Ituri. Ces violences ont occasionné la mort d’un agent de santé communautaire commis à la riposte, laissant également un autre agent dans un état critique avec de multiples blessures.
Les motivations des assaillants ne sont pas actuellement claires. Cependant, une enquête est en cours pour élucider ces motivations et son éventuel lien avec la riposte à la maladie à virus Ebola (MVE). D’ores et déjà, deux suspects ont été appréhendés. Tout acte de violence à l’encontre des personnes impliquées dans la réponse à la MVE est inacceptable et compromet la capacité des agents de santé et des équipes de la riposte à fournir une assistance aux communautés touchées par les effets dévastateurs du virus Ebola.
L’ONU et ses partenaires impliqués dans la riposte contre Ebola continuent à collaborer avec toutes les autorités compétentes, y compris la Police nationale congolaise (PNC), l’Agence nationale de renseignement (ANR) et les Forces Armées de la RDC (FARDC) pour veiller à ce que les auteurs de cet acte odieux soient traduits en justice le plus rapidement possible.
C’est ainsi que le Secrétariat technique du Comité multisectoriel de la riposte à l’épidémie de Maladie à virus Ebola, le ministère de la Santé et ses partenaires des Nations-Unies présentent leurs plus sincères condoléances aux familles des personnes touchées par cette tragédie et à la communauté dans laquelle ces actes de violence ont eu lieu.
Depuis le 1er janvier 2019, il a été documenté plus de trois cents (300) attaques contre des travailleurs de la santé ayant causé six décès et soixante-dix (70) blessures chez des travailleurs de santé et des patients en RDC, note l’ONU et ses partenaires. Ces derniers estimant que chaque attaque retarde la riposte à la dixième épidémie de MVE, qui ne peut fonctionner sans un environnement favorable permettant aux équipes d’intervention d’accéder à la population et de l’aider.
Par GKM