Célébration de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes contre les journalistes : L’ACOFEPE rend hommage au chevalier de la plume Franck Ngyke
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La Présidente de l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la presse écrite (ACOFEPE), Grâce Ngyke Kangundu, a salué dimanche la mémoire de feu Journaliste Franck Ngyke, dans le cadre de la célébration de la « journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes », commémorée le 02 novembre de chaque année.
François Kengy Kangundu, alias « Franck Ngyke », né en 1953, a été abattu avec son épouse, Mme Hélène Mpaka, dans la nuit du 02 au 03 novembre 2005 dans leur parcelle au quartier Mombele, dans la commune de Limite à Kinshasa. Franck Ngyke a travaillé plus de 15 ans comme journaliste à l’Agence Zaïre Presse (AZAP), aujourd’hui Agence Congolaise de Presse (ACP) avant de prêter sa plume au quotidien « La Référence Plus » où il a occupé la fonction de chef de la rubrique politique.
Grâce Ngyke Kangundu, sa fille biologique qui exerce le même métier que son défunt père, a rappelé les qualités louables de Franck Ngyke qui fut pour elle dans la profession, un grand journaliste doublé d’humilité et de rigueur professionnelle. Pour la présidente de l’ACOFEPE, Franck Ngyke demeure jusqu’à présent une référence dans la sphère des médias en RDC et surtout un vrai modèle de la plume pour les nouvelles générations.
Elle a fait savoir que « si la disparition de Franck et Hélène a bien été ressentie au-delà des frontières nationales, elle mérite du moins un procès satisfaisant et équitable ». 14 ans après, la présidente de l’ACOFEPE s’est dit toujours s’en remettre à l’appareil judiciaire de la RDC pour qu’un jour la lumière soit faite sur ce double assassinat.
Après l’assassinat de Franck Ngyke et de sa femme Hélène Paka, une enquête a été ouverte en vue d’identifier, de punir les coupables et de connaître le mobile de ce crime. Mais jusqu’à ce jour, personne ne peut dire avec exactitude pourquoi ces meurtriers ont ôté la vie à ce journaliste et à son épouse.
Chaque année, toute la corporation journalistique rend un hommage à ce chevalier de la plume qui fut parmi les grands de la presse en République Démocratique du Congo. Le meurtre du couple Ngyke coïncide avec celui d’une journaliste et d’un technicien de Radio France Internationale (RFI) assassinés le 2 novembre 2013 à Kidal, au nord du Mali. Sur ce, la date du 02 novembre a été décrétée par l’ONU « Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes ».
Par KGD/CP