Le ministre d’Etat en charge de la Communication et des Médias, David Jolino Makelele a effectué une descente surprise le mardi 29 octobre 2019 dans les installations abritant les chaines de télévision Canal Congo Télévision (CCTV), Canal Kin Télévision (CKTV) et la Radio Liberté Kinshasa (Ralik) pour s’enquérir de la situation un jour après l’incendie qui s’est produit dans les installations de ces médias proches de Jean –Pierre Bemba.

David Jolino Makelele a rassuré les journalistes en leur promettant de présenter ce cas au gouvernement en vue de la réhabilitation de ce bâtiment. Envoyé par le chef du gouvernement de la RDC, David Jolino Makelele a effectué cette visite surprise dans le site de CCTV, CKTV et Ralik pour  s’enquérir de la situation, pour réconforter les journalistes et agents de ce groupe de presse et pour leur faire part de la compassion du gouvernement Ilunga au malheur qui a frappé ces médias.

« Je suis venu ici sur recommandation du gouvernement présenter à ces chaines une marque de compassion du chef de l’Etat et du Premier ministre, mais aussi s’enquérir de la  situation de cet incendie pour faire rapport à ma hiérarchie », a indiqué  le ministre d’Etat David Jolino Makelele.

Le successeur de Lambert Mende au ministère de la Communication et des Médias a invité le personnel de ces trois médias à la patience, tout en leur rassurant qu’il va introduire le sujet au gouvernement pour voir dans quelle possibilité ces organes de presse pourront retrouver leurs couleurs dans un bref délai.

Causes inconnues et mal connues   

Depuis le lundi après l’incendie, les journalistes et les autres membres du personnel de ces trois médias proches de Lamuka  dont Jean –Pierre Bemba est coordonateur, ne savent pas à quel Saint se vouer. Aucun dégât humain n’a été signalé lors de cet incendie, mais plusieurs matériaux ont péri dans le feu.
Selon une source proche du dossier, c’est pour la troisième fois qu’un incendie s’est déclaré dans les locaux de ce groupe de presse réputé très critique vis-à-vis du pouvoir en place.

Par Thony Kambila