L’AVC, une pathologie qui tue ou laisse des séquelles irréversibles
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« Agir Vite pour le Cerveau », tel pourrait être le mot d’ordre de la journée de mondiale de sensibilisation à l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC), qui se déroule le 29 octobre de chaque année. Il s’agit d’une pathologie qui tue ou parfois laisse des séquelles irréversibles. L’objectif principal de cette journée mondiale est essentiellement de sensibiliser le maximum de personnes à cette grande cause de santé publique.
Se rappeler les signes
L’Accident Vasculaire Cérébral(AVC) présente toujours des signes avant-coureurs qu’il faut connaître. C’est la raison pour laquelle cette Journée mondiale se présente comme une occasion renouvelée de se rappeler ces signes, pour la prévention. Il s’agit principalement d’une paralysie ou engourdissement brutaux d’un coté du corps ; de difficultés soudaines à s’exprimer ; d’une perte de l’attention ; d’une diminution très brutale de la vision d’un œil ; d’une céphalée brutale et inhabituelle ; de nausées et vomissements. Faute d’une prise en charge très rapide, les lésions peuvent devenir irréversibles. Chaque minute compte.
Les enfants aussi concernés
Dans notre inconscient collectif, les AVC touchent essentiellement les adultes et le risque s’accroit avec l’âge. Et pourtant, les enfants aussi sont concernés et on recense de nombreux cas d’AVC chez des nourrissons ou des enfants. En France, une association AVC de l’enfant s’est créée pour informer les parents sur la maladie, les causes connues, les séquelles et les conduites à adopter quand survient un Accident Vasculaire Cérébral chez un enfant.
AVC, première cause d’incapacité grave
Toutes les cinq secondes dans le monde, une personne est victime d’un AVC. Il s’agit d’ailleurs de la première cause d’incapacité grave et la 3ème cause de mortalité après la cardiopathie (les problèmes cardiaques) et le cancer, dans les pays industrialisés. Il s’agit d’une urgence médicale et il est primordial de diriger rapidement les patients atteints vers un établissement de santé en mesure de répondre à leur condition.
Les personnes à risque ou ayant subi un AVC sont nombreuses. Plusieurs conservent d’importants déficits fonctionnels et éprouvent même, à long terme, des besoins particuliers résultant de l’accident.
L’Organisation Mondiale de la Santé(OMS) parle de pandémie et projette une augmentation de l’incidence des AVC, passant de 16 millions en 2005 à 23 millions en 2030.
Par Thony Kambila