Ex mannequin : Lisette Mibo prône le professionnalisme dans le travail
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Après avoir exercé le métier de mannequinat pendant plusieurs années, Lisette Mibo est pour le moment une bloggeuse et s’occupe aussi du coaching des mannequins. C’est une histoire d’amour pour la mode qui l’a poussée à créer son blog: «thestylishmum». Graduée en criminologie et sociologie d’une université à Londres, en Angleterre, en 2011, la bloggeuse Lisette Mibo poursuit pour le moment sa licence en management.
Congolaise de la diaspora vivant à Londres, cet ex mannequin est actuellement à Kinshasa pour le coaching des jeunes mannequins retenus dans le cadre des défilés de mode de «Congo Fashion Week» (CFW). Un événement culturel, qui ne cesse de prendre de l’ampleur pour le moment à Kinshasa, dont le prochain numéro est prévu du 29 octobre au 02 novembre 2019 au Mussée national, dans la capitale de la RD Congo.
Parlant de son expérience en tant que mannequin, Lisette Mibo a soutenu que c’est grâce au «Congo Fashion Week» qu’elle s’était lancée dans ce métier. «J’ai été découverte en 2012, lors des défilés de Congo Fashion Week organisés en 2012 au Congo Brazzaville. C’était une première pour moi en tant que mannequin. C’est la fondatrice de CFW, Marie-France Idikayi, qui m’avait boosté, et j’ai suivi après une formation dans une agence de mannequinat à Londres pendant six mois, avant d’embrasser la profession», a-t-elle raconté.
Selon Lisette Mibo, c’est avec un grand plaisir qu’elle assure le «coaching de ces mannequins» dans le but de former une nouvelle génération. Pour stimuler ces jeunes talents, son message est qu’ils doivent d’abord aimer leur métier et persévérer. Si le mannequinat n’est pas une passion pour la personne qui l’exerce, poursuit-elle, il aura des difficultés de faire face aux difficultés. En plus, le professionnalisme et le sérieux dans le travail permettent d’aller plus loin.
Interrogée sur les avantages du métier qu’elle a eu à exercer, Lisette Mibo a parlé des opportunités qui s’étaient présentées à elle et elle en a profité. Il s’agissait des contacts noués avec beaucoup de personnes, et le fait d’être connue. A cela s’ajoute la création de sa fondation dénommée «Pfmfoundation», dont l’objectif est la prise en charge des enfants de la rue.
Concernant les préjugés négatifs sur les femmes mannequins, Lisette Mibo est d’avis que tout dépend de la personnalité de celle qui s’engage dans ce métier et de son éducation. «Notre métier nous permet aussi d’aider plusieurs personnes. C’est ce qui fait qu’il y a des tops modèles dans le monde qui se livrent notamment dans les actions de charité en faveur particulièrement des nécessiteux», a-t-elle martelé.
A en croire Lisette Mibo, elle a eu aussi à rencontrer des difficultés, notamment la concurrence déloyale et autre la jalousie. Mais malgré cela, elle a été toujours tenue ferme. Pour elle, ses meilleurs souvenirs restent son premier défilé de FCW en 2012 et à «Africa fashion week», ainsi que ses voyages, notamment aux Etats-Unis d’Amérique. «J’étais, trois fois, à la couverture d’un grand magazine internationale dédié à la femme».
A la question de savoir comment est-elle devenue bloggeuse, cette mère de deux filles dit qu’après son accouchement, son objectif était de s’occuper plus de sa progéniture en faisant quelque chose qui allait permettre qu’elle soit souvent proche des femmes. Raison pour laquelle, elle a créé son propre blog (thestylishmum) afin de conseiller les femmes à rester toujours élégantes même après plusieurs accouchements.
Au travers de ce blog, elle conseille notamment aux mères de famille de savoir comment s’habiller.
Cela en fonction de leurs budgets. Toujours attirée par la mode, elle partage donc son savoir-faire à celles qui donnent la vie pour ne pas négliger leurs corps et d’être «classes». «Je suis également active sur les réseaux sociaux, où plus de 10.000 followers me suivent», a-t-elle fait savoir.
Concernant ses perspectives d’avenir, Lisette Mibo compte aller encore plus loin, et rêve de se faire un nom en tant que coach des mannequins. Une façon de s’offrir encore d’opportunités dans l’avenir.
Par Tantia Sakata