Transports et Voies de communication : Une mission d’inspection du ministère des Transcom à Boma
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Aussitôt après avoir pris ses fonctions, Didier Mazengu Mukanzu, ministre national en charge des transports et voies de communication (Transvcom), soucieux d’apporter des innovations dans son secteur longtemps plongé dans la léthargie, est déjà passé à l’action. Dans un premier temps, l’homme a pensé se pencher d’abord sur les dossiers jugés sensibles de l’heure au niveau de son ministère.
En l’occurrence, ceux liés notamment aux unités flottantes qui sont devenues de véritables mouroirs, puisqu’à la base de nombreux naufrages que connait la République Démocratique du Congo, dans sa partie Est et dans le Grand Bandundu, d’une part, et aux installations portuaires, tant d’Etat que privées, disséminées çà et là, ainsi qu’aux différents chantiers navals qui laissent à désirer et qui, en sus, ne sont plus compétitifs sur le marché tant continental qu’international comme autrefois, d’autre part.
Unités flottantes devenues des mouroirs
Mais avant de se jeter lui-même au feu, l’autorité de tutelle a préféré d’abord envoyer ses émissaires dans l’arrière-pays pour se rendre compte de leurs états actuels et, éventuellement, lui faire un état des lieux global, afin de lui permettre d’étudier les voies et moyens susceptibles de remédier aux difficultés de son ministère.
S’agissant du Kongo Central, une importante délégation du ministère, conduite par Claudel Kiyoka, se trouve depuis le lundi 14 octobre dernier dans cette province,précisément à Boma, première capitale de l’Etat indépendant du Congo, qui constitue sa première étape. Dans cette deuxième ville portuaire de la RDC, la délégation a été reçue en audience par Marie José Niongo Nsuami, maire de la ville.
Outre les civilités, elle a échangé avec cette dernière sur l’objet principal de sa mission qui, a-t-elle indiqué, consiste à inspecter et à contrôler toutes les unités flottantes opérationnelles à ce jour ; sans oublier les différents ports et chantiers navals de la place pour voir de visu s’ils répondent réellement aux normes internationales. C’est donc là le souci primordial qui anime ce ministère national qui, avec l’actuel ministre, est tout à fait déterminé à sécuriser les hommes et leurs marchandises habitués à emprunter les unités flottantes pour leur déplacement.
De Banana à Matadi
L’autorité urbaine de Boma, qui a prêté une oreille attentive à l’objet de la mission de cette délégation a promis de l’accompagner et de lui faire part des difficultés qu’elle aura à rencontrer dans sa mission qui, selon une certaine indiscrétion, va se poursuivre à Banana pour se clôturer à Matadi.
Par Dieudonné Muaka Dimbi