Assemblée Nationale : La mise en place des commissions permanentes se poursuit ce jeudi
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Une source digne de foi a indiqué hier mercredi que les députés nationaux vont reprendre, aujourd’hui jeudi, le 17 octobre, les travaux relatifs au processus de mise en place des commissions permanentes de l’Assemblée Nationale. Selon cette source, le Bureau de l’Assemblée Nationale a, pour ce faire, invité les élus nationaux à prendre part à une séance plénière prévue dans la salle des Congrès du Palais du Peuple, siège du Parlement de la République.
Cette séance plénière aura, parmi les points inscrits à l’ordre du jour, la relance de ces travaux qui n’ont pas été achevés au cours de la session inaugurale de janvier dernier, à l’issue de laquelle deux commissions permanentes et le comité des sages de la représentation nationale n’ont pas été mis en place. A la base de cette situation, se trouve notamment la décision des députés nationaux membres de l’Opposition parlementaire de boycotter toutes les activités de l’Assemblée Nationale, en vue de manifester leur mécontentement.
Ces députés jugent insupportable le fait que, lors des négociations ayant abouti à la répartition des postes au sein du Bureau de l’Assemblée Nationale, la coalition composée de deux plateformes politiques, à savoir le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le Changement (CAP), ont réservé seulement un poste de rapporteur adjoint à l’Opposition parlementaire.
Ils souhaiteraient avoir aussi le poste de 2ème vice-président du Bureau de la chambre basse, en plus de celui de rapporteur adjoint.Suite à ce mécontentement et au refus des députés de l’Opposition parlementaire de participer aux activités de l’Assemblée Nationale qui s’en est suivi, la Chambre basse du parlement fonctionne au ralenti depuis l’ouverture des travaux de la session parlementaire ordinaire de septembre, autrement appelé » session budgétaire « .
Ce ralentissement est si remarquable que, depuis le 16 septembre, date d’ouverture de ladite session, seulement deux séances plénières ont eu lieu, dont l’une consacrée à l’ouverture et l’autre à l’examen et adoption du calendrier de la session. Une situation qui, si elle se prolonge encore, risque de retarder l’examen du projet de loi de finances de l’exercice 2020 que le gouvernement s’apprête à déposer au bureau de l’Assemblée Nationale.
Par Marcel Tshishiku.