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Au terme d’une réunion du Conseil de Sécurité à New-York : La RDC rappelée au respect de ses engagements

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Au terme d’une réunion du Conseil de Sécurité à New-York : La RDC rappelée au respect de ses engagements

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Les 15 pays membres exhortent notamment l’exécutif congolais à consolider l’unité nationale, renforcer l’Etat de droit et l’autorité de l’Etat dans les zones de conflit, et lutter contre la corruption
Par GKM

Le Conseil de Sécurité de l’ONU a, dans une déclaration publiée mardi à New-York, exhorté le nouveau gouvernement de la RDC conduit par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba à faire passer les besoins de la population au-dessus des intérêts partisans et plaidé pour une présence accrue de l’Etat dans les zones de conflit, en vue d’une paix durable.

Les membres du Conseil de sécurité ont également réaffirmé qu’il importe de respecter les engagements pris par le Président congolais Félix Tshisekedi en faveur de la recherche de l’unité nationale, du renforcement de l’Etat de droit et du respect de la liberté d’opinion et d’expression, de la lutte contre la corruption, ainsi que de l’inclusion politique et de la consolidation de la paix.

Le nouveau gouvernement de coalition dirigé par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a été dévoilé fin août, soit trois mois après sa nomination et sept mois après l’investiture du nouveau chef de l’Etat le 24 janvier dernier.
Il sied de rappeler que la Représentante spéciale du Sécrétaire Général de l’ONU en RDC, Mme Leila Zerrougui, a fait le point de la situation dans ce pays devant le Conseil de sécurité le 9 octobre. Elle s’est notamment félicitée des nouvelles dynamiques positives enregistrées à la suite de la transition pacifique du pouvoir que la RDC a connue en début d’année en cours.

La réforme du secteur sécuritaire attendue

Dans la déclaration publiée mardi, les membres du Conseil ont noté que la stabilité politique et la sécurité ainsi que la présence accrue de l’État dans les zones de conflit étaient  » essentielles à la consolidation de la transition politique en cours et à une paix durable en RDC « . Ils se sont félicités de l’engagement pris par le gouvernement de réformer et de renforcer le professionnalisme et l’intégrité des forces armées congolaises (FARDC) et des d’autres institutions de sécurité. Pour les 15, il est important que la RDC et ses voisins travaillent ensemble pour lutter contre l’insécurité dans l’est de la RDC avec des approches plus intégrées, y compris par le biais de la coopération et de l’intégration économiques.

La détérioration de la sécurité au Nord-Kivu préoccupe

Les membres du Conseil de Sécurité ont exprimé leur préoccupation devant la poursuite de la violence dans certaines parties de l’est de la RDC, en particulier la détérioration de la sécurité au Nord-Kivu et l’insécurité persistante dans les provinces du Sud-Kivu et de l’Ituri. Ils ont réitéré leur condamnation de tous les groupes armés opérant en RDC et ont appelé tous les acteurs à mettre fin à la violence ainsi qu’aux violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire.

Le Conseil de Sécurité exhorte par ailleurs l’Armée congolaise  à intensifier ses efforts pour mettre en déroute les groupes armés. Les FARDC et la Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO) sont aussi invitées à collaborer plus efficacement à cette fin. Le Conseil se dit convaincu que  » la MONUSCO a un rôle crucial à jouer pour faire face aux défis sécuritaires et humanitaires auxquels la RDC est confrontée « .

Les membres du Conseil ont enfin réitéré leur préoccupation devant la situation humanitaire actuelle, la menace persistante posée par l’épidémie d’Ebola et les épidémies de rougeole et de choléra dans le pays, et ont salué les efforts concertés du gouvernement, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de la MONUSCO, de l’Union africaine, des organisations de la société civile et d’autres partenaires pour lutter contre le virus Ebola. Les 15 se félicitent de l’appui fourni jusqu’à présent pour lutter contre cette épidémie et appellent les donateurs ainsi que les partenaires de poursuivre l’appui nécessaire, afin de combler rapidement le déficit de financement des activités humanitaires.

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