Droits en santé sexuelle et reproductive : Des journalistes et blogueurs s’engagent dans la sensibilisation
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A l’issue de l’atelier de clarification des valeurs et de transformation des attitudes des journalistes sur les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR), les participants se sont engagés dans la sensibilisation. Les journalistes et les blogueurs ayant pris part à cette session de formation ont, chacun, élaboré une feuille de route pour la production des articles de presse sur la santé reproductive (SR). Car l’objectif de l’atelier consistait à améliorer la couverture médiatique sur les DSSR en République Démocratique du Congo.
Ainsi, le manque de connaissances de femmes en ce qui concerne ses droits en santé sexuelle et reproductive fait en sorte qu’elles puissent recourir aux mauvaises pratiques. Il s’agit notamment de l’avortement clandestin causant la mortalité maternelle. Selon l’EDS 2013-2014, l’avortement non sécurisé est l’une des principales causes de décès maternels en RDC. 26.328 femmes meurent chaque année, soit 3 femmes meurent par heure.
La cause est que ces femmes recourent à la pratique d’avortement non sécurisé parce qu’elles n’ont pas accès aux services de planification familiale d’une part et que la loi ne l’autorise qu’à des cas spécifiques d’autre part, a indiqué une note d’information de la Coalition pour la lutte contre les grossesses non désirées (CGND) ayant organisé cet atelier.
C’est dans cette optique que les journalistes et blogueurs ont participé pendant trois jours, soit du 8 au 10 octobre, à l’atelier dans le but d’améliorer leurs connaissances sur le sujet, et qu’ils soient aussi capables d’améliorer sensiblement la communication autour des enjeux de Santé sexuelle et reproductive (SSR). Raison pour laquelle, les bénéficiaires de cette session de formation vont travailler pour faire connaître le cadre légal national, régional et international sur les SSR et tout particulièrement sur les accords de Maputo.
Par TSM