Diabolisé à outrance après son exclusion arbitraire du Front Commun pour le Congo (FCC) dont il était membre pour avoir revendiqué ses droits au regard de son poids politique, le regroupement Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), plate-forme politique dirigée par le sénateur Modeste Bahati Lukwebo, s’est résolu de porter cette affaire devant le Conseil National de Suivi de l’Accord, CNSA en sigle.

C’est dans ce cadre que les députés et sénateurs AFDC-A restés fidèles à Modeste Bahati Lukwebo, avec à leur tête Mme Rumb Kazang, présidente de ce groupe parlementaire, sont allés s’entretenir hier lundi avec le président du CNSA, Joseph Olenghankoy. Selon la présidente du groupe parlementaire AFDC-A qui s’est confiée à la presse au sortir de cette audience, l’entretien avec le président du CNSA a tourné essentiellement autour de la non prise en compte du poids politique du regroupement politique dirigé par le sénateur Modeste Bahati dans la constitution du Gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, alors que cette plate-forme politique qui se réclame toujours comme faisant partie de la Majorité actuelle a obtenu un très grand nombre de députés nationaux, provinciaux et des sénateurs à l’issue des scrutins du 30 décembre 2018.

Victime d’acharnement et d’une campagne de déstabilisation qui s’est soldée par une fronde dont les meneurs siègent aujourd’hui au Gouvernement central, l’AFDC-A espère à travers la démarche entreprise auprès du CNSA rentrer dans ses droits les plus légitimes.
Tout porte à croire que les menaces de mort et autres tracasseries dont seraient actuellement victime l’autorité morale de l’AFDC-A n’ont pas manqué d’être évoquées au cours de l’audience que le président du CNSA a accordée aux élus de cette plate-forme politique.

Par DMK