L’alternance pacifique en RDC produit des effets : Ferme engagement de Kinshasa à Genève pour le respect des Droits de l’Homme
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Une forte délégation de la RDC, constituée du ministre des Droits Humains, André Lite, de la Commission Nationale aux Droits de l’Homme(CNDH), avec à sa tête son président Mwamba Mushikonke Mwamus, et des acteurs des organisations de la société civile de défense et de promotion des droits de l’Homme du pays séjourne à Genève, en Suisse. Les membres de cette délégation participent à la 42eme session ordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
Cette session qui a débuté le 9 septembre dernier et prendra fin ce vendredi 27 septembre 2019 avec plusieurs recommandations qui seront formulées en direction des Etats en vue de l’amélioration de la situation des droits de l’Homme dans le monde. Du haut de cette tribune, le ministre des Droits humains, André Lite, a pris beaucoup d’engagements visant à améliorer la situation des droits de l’Homme en RDC. Longtemps critiqué à cause des violations systématiques des droits de l’homme, cette fois ci à Genève, la RDC est bien cotée par ses partenaires. L’alternance démocratique et le passage civilisé du pouvoir entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila serait à la base de ce changement de ton.
Présent à Genève pour le compte de la société civile de la RDC, Me Jean-Claude Katende, président de l’Association Africaine de Défense des droits de l’homme(ASADHO) a déploré l’impunité dont bénéficient les membres de l’ancien régime cités dans la répression sanglante des manifestations pacifiques du 19, 20 septembre 2016 contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila.
Du haut de la tribune du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, Me Jean -Claude Katende réclame justice pour les victimes des manifestations pacifiques organisées par le Comité Laïc de Coordination(CLC) qui exigeait la mise en application des toutes les dispositions pertinentes de l’Accord du 31 décembre 2016 dans son volet politique surtout sur le retour des exilés.
Trop d’arrestations et détentions illégales au Burundi
Dans son discours, Michel Bachelet, Haut -Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme a brossé un tableau sombre de la situation des droits de l’homme au Burundi. » Au Burundi, des rapports indiquent que des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées, des arrestations et détentions arbitraires, la torture et les mauvais traitements, ainsi que de graves restrictions des libertés d’expression et d’association continuent d’avoir lieu « , a déclaré Bachelet.
Elle se dit frustré par les violences xénophobes en Afrique du Sud. » Je suis attristée par les récents cas graves de violence xénophobe reportés en Afrique du Sud, et de rapports alarmants faisant état de plusieurs meurtres sexistes « , a martelé Michel Bachelet. En Tanzanie, le Haut- commissaire aux droits de l’homme se dit préoccupée par la diminution de l’espace civique, avec l’adoption d’une législation très restrictive sur les ONG en juin dernier.
Par GKM