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Un ministère de la Formation professionnelle pour juguler le déficit en main d’œuvre qualifiée en RDC

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Un ministère de la Formation professionnelle pour juguler le déficit en main d’œuvre qualifiée en RDC

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Sur la liste d’une soixantaine de ministères de l’actuel gouvernement de la RDC figure le ministère de la Formation professionnelle, arts et métiers. Devant un parterre d’hommes d’affaires à l’occasion de la clôture du forum économique Makutano qui vient de se tenir à Kinshasa, le Président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi a fait un constat : « Le déficit en main d’œuvre qualifiée dans secteurs s’est aggravé, de même que la culture et l’éthique du travail ». C’est ce qui justifie certainement l’intégration dans le gouvernement du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba du ministère de la Formation professionnelle, arts et métiers dirigé par John Ntumba Panu-mpakole.

Une de principales tâches de ce ministère sera de multiplier les centres de formation professionnelle à travers le pays. A partir des chefs-lieux des provinces jusqu’aux territoires, il devra implanter des centres pilotes et des centres de formation professionnelle afin de résorber le taux élevé des jeunes au chômage et sans qualification pour donner désormais un sens à leur vie.

La formation professionnelle devra tenir compte des spécificités locales. Les jeunes de l’ex-province de l’Equateur (aujourd’hui subdivisée en 5 provinces), par exemple, pourront apprendre les métiers liés au bois avec des débouchés immédiatement offerts par l’exploitation forestière. Les jeunes du Lualaba pourront, quant à eux, apprendre le métier de mineur avec une forte probabilité de l’exercer.

Tous les corps de métier devront être pris en compte par le ministère de la Formation professionnelle, arts et métiers que dirige l’élu de la ville de Kananga.  Ce secteur est à la fois intéressant et structurant pour l’économie nationale. Il nécessite une attention particulière et un appui financier de la part des institutions de la République (Président de la République, Parlement, gouvernement). Certains observateurs pensent que la formation professionnelle, arts et métiers constituent le plus grand chantier sans lequel aucun autre n’a de chance de prospérer.

Le budget de l’Etat en préparation pour l’année 2020 devrait clairement prendre en compte ce besoin essentiel.
Le Premier ministre peut aussi compter sur les capacités managériales du ministre John Ntumba dont la formation universitaire d’économiste et la longue expérience dans différents cabinets ministériels de l’Economie lui permettent d’appréhender au mieux les besoins en main d’œuvre du tissu économique congolais.

Par N.T.

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