Type de recherche

Gratuité de l’enseignement primaire : Cécile Tshiyombo exige la convocation d’une Commission paritaire

A la une Education La Tempête des Tropiques SOCIETE

Gratuité de l’enseignement primaire : Cécile Tshiyombo exige la convocation d’une Commission paritaire

Partager

L’année scolaire 2019-2020 est placée sous le signe de la gratuité pour le cycle primaire. Cette mesure est saluée par le Secrétaire général du Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO), Cécile Tshiyombo.  Cependant, son syndicat exige de la part de l’Etat Congolais la convocation d’une commission paritaire urgente en vue de savoir la hauteur de l’enveloppe que le Chef de l’Etat a donnée à l’enseignant payé sous le régime Secope.

Cécile Tshiyombo a également exigé le paiement de tous les Non payés (NP) et Nouvelles unités (UN) ; le décaissement des frais de fonctionnement dans les deux premières semaines du mois de septembre, pour permettre le bon fonctionnement de ces établissements scolaires ; l’organisation d’un contrôle biométrique, le plus vite possible, pour déterminer le nombre d’enseignants payés par l’Etat Congolais, des NP et NU et des écoles publiques, et une retraite honorable pour les enseignants rétraitables.

Il faut aussi que leurs salaires, poursuit Cécile Tshiyombo, soient d’abord réajustés et augmentés, et qu’on leur accorde leurs fonctions d’une manière statutaire, étant donné qu’ils doivent être pris en compte par rapport à l’Ordonnance 232.  En plus, le numéro un du SYECO a rappelé que l’enseignant ne peut pas rester éternellement un journalier et doit être pris en compte. Le gouvernement doit donner une enveloppe de subvention consistante à la Mutuelle de santé des enseignants (MESPE) pour une meilleure prise en charge sanitaire des enseignants et de leurs familles.

Suppression de deux zones salariales

Le Secrétaire général Cécile Tshiyombo dit s’être opposée à la création de deux zones salariales lors de leur rencontre avec le Secrétaire général en charge de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel. Selon les explications données par le patron de l’administration, a-t-elle relaté, l’enseignant de Kinshasa et de Lubumbashi obtiendra un salaire réajusté de 45.000 FC plus 70.000 de logement et 70.000 FC de transport.

Tandis qu’à l’intérieur du pays, l’enseignant aura un réajustement de salaire de 45.000 FC plus 35.000 FC de transport et 35.000 FC de logement. En d’autres termes, l’enseignant de Kinshasa et de Lubumbashi aura au total 185.000 FC à ajouter à son salaire actuel, et que le dernier des enseignants de Kinshasa et de Lubumbashi devrait percevoir un salaire de 305.000 FC. Pour les enseignants des autres provinces du pays, il va ajouter 115.000 FC à son actuel salaire, et que le dernier aura  235.000 FC de salaire.

A l’en croire, après avoir lutté contre trois zones salariales créées par le passé, ils ne peuvent pas accepter qu’on puisse en créer encore deux. « Nous avons refusé et exigé la suppression pure et simple de ces deux zones salariales », a déclaré Cécile Tshiyombo. Face à la situation telle qu’elle se présente maintenant, la préoccupation des enseignants est de savoir la rémunération réservée aux autres enseignants. « Nous risquons de nous retrouver avec une tension piégée. Voilà pourquoi nous exigeons, sans condition, la convocation d’une commission paritaire pour que nous sachions la hauteur de l’enveloppe et comment est-ce qu’elle a été redistribuée ».

Par Tantia Sakata

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *