Au nom de la continuité de l’Etat, les habitants de quartier Ndanu attendent de l’actuel gouverneur Gentiny Ngobila la réalisation des travaux annoncés par son prédécesseur
Par TSM

Avec la reprise de la saison de pluie, le quartier Ndanu se trouvant dans la commune de Limete va encore revivre les scènes d’inondations tant que le gouvernorat de la ville-province de Kinshasa n’aura pas concrétisé les promesses tenues.
Traversé en grande partie par la rivière N’djili, ce quartier est constamment sous les eaux, les dégâts matériels sont souvent signalés pendant la période de fortes pluies et plusieurs personnes abandonnent leurs maisons pour trouver refuge ailleurs.

Cette situation a souvent occasionné la descente des gouverneurs de la ville-province de Kinshasa dans le but de palper la réalité sur terrain. Curieusement, la réponse tant attendue n’est jamais apportée pour combattre le débordement de la rivière N’djili qui a toujours occasionné de préjudices lors de son passage.

La visite de l’ex gouverneur André Kimbuta, accompagné de la presse, lors de la grande inondation en 2015, avait suscité une lueur d’espoir dans le chef des habitants dudit quartier. Cependant, les promesses tenues par le locataire de l’Hôtel de ville sont restées lettre morte. Aucune réalisation sur terrain, excepté le fait que des sacs remplis du sable ont été déposés à certains endroits, soi-disant pour empêcher le passage des eaux. Cette solution temporaire ne pouvait en aucun cas apporter des résultats espérés par rapport aux travaux de grande envergure annoncés par le Gouverneur Kimbuta.

Au nom de la continuité de l’Etat, les habitants du quartier Ndanu attend de l’actuel gouverneur Gentiny Ngobila la réalisation des travaux annoncés par son prédécesseur. Question de pouvoir sauver cette partie de la capitale des inondations mettant donc en péril son existence. A l’allure où vont les choses, ce quartier risque de disparaître si l’intervention de l’autorité urbaine ne suit pas.

Mettre fin aux constructions anarchiques

Le moins que l’on puisse dire est que des constructions anarchiques seraient responsables des inondations. Raison pour laquelle le gouvernement provincial avait, en son temps, révélé son intention de détruire toutes les maisons érigées sur la digue, et qu’une certaine distance devrait être respectée pour permettre le déroulement des travaux attendus. Si cette démolition était exécutée sous Kimbuta, cela allait être la deuxième du genre après celle effectuée par le  gouverneur Théophile Mbemba.

Seulement, ce dernier n’avait pas pu achever les travaux initiés après que le quartier ait connu la première grande inondation de son histoire vers la fin des années 90. Ainsi, plusieurs habitations qui se trouvaient le long de la digue avaient été démolies et leurs propriétaires indemnisés. Les travaux étant arrêtés à mi-chemin, l’espace a été de nouveau loti avec toutes les conséquences déplorées à ce jour. Puisque la force revient à l’Etat, il est donc temps que ces constructeurs anarchiques subissent la rigueur de la loi au lieu de pénaliser tout un quartier.