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Prochain gouvernement : Quid de la participation de la femme ?

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Prochain gouvernement : Quid de la participation de la femme ?

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Le premier gouvernement du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, qui sera dirigé par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba va être bientôt connu du grand public.  Déjà, des tractations ont eu lieu au niveau des différents partis politiques et regroupements politiques pour désigner des  futurs ministres et vice-ministres sui vont composer la prochaine équipe gouvernementale.
Entre temps des questions se posent sur la représentativité  des femmes au sein de l’exécutif national.

Ainsi, des organisations qui militent pour la défense des droits de la femme ont demandé le respect de la parité homme-femme telle que reconnue par la Constitution de la République Démocratique du Congo. L’article 14 stipule : « La femme a droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales. L’Etat garantit la mise en œuvre de la parité homme-femme… ».

Malheureusement, depuis la promulgation de cette Constitution en 2006, la mise en œuvre de la parité homme-femme n’a jamais été appliquée. Raison pour laquelle, les Congolaises ne cessent de réclamer l’application de cet article 14 qu’elles considèrent comme étant un droit et non pas une faveur. La jouissance des droits politiques est reconnue à tous les Congolais (homme et femme).

Face à cette réalité, certains observateurs s’inquiètent sur la participation des femmes étant donné que les listes de certaines formations politiques circulant sur la toile ne rassurent pas. Il n’y a pas assez de femmes, et le respect de la parité homme-femme est loin d’être respecté par les partis politiques et regroupements appelés à choisir leurs membres. S’il s’avère que ces listes sont authentiques, les politiciennes de la RDC attendront encore longtemps avant que cette parité-homme soit une réalité.

Combattre au sein des partis politiques

Il convient de faire savoir que les femmes évoluant dans ces partis politiques et regroupements politiques doivent combattre de l’intérieur afin d’espérer arracher des postes de responsabilité au même titre que les hommes. C’est qui est vrai, la tâche ne sera pas facile au regard de l’égoïsme masculin, mais en menant un combat loyal, elles finiront toujours par obtenir gain de cause. C’est pour elles un moyen de faire entendre leur voix, sinon elles risqueraient, à chaque partage des postes de responsabilité, de ne se retrouver qu’à une ou deux.

S’il faut parler des compétences, les Congolaises ont déjà fait leur preuve et le pays regorge des femmes compétentes dans divers domaines de la vie nationale. Mais le peu qui ont adhéré aux partis politiques dirigés majoritairement par les hommes n’arrivent pas à s’épanouir politiquement, excepté quelques unes. C’est cela la grande difficulté, et cette réalité vécue par ces politiciennes freinent également certains êtres féminins ne sachant pas exprimer leur ambition politique au risque de subir le même traitement.

Par Tantia Sakata

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