A cette occasion, la FIFEF a organisé son 3ème congrès à Kinshasa
Par Tantia Sakata

Comme c’est le cas chaque année, la «Journée 2019 de la femme africaine» a été commémorée le 31 juillet dernier sur tout le continent.
A cette occasion, chaque pays africain a eu à célébrer à sa manière cette journée dédiée à la femme africaine. L’objectif étant de permettre aux Africaines d’échanger avec leurs gouvernements et de fédérer leurs énergies pour la défense de leurs droits.
L’émancipation de la femme africaine, il faut le reconnaître, reste encore un cheval de bataille dans beaucoup de pays du continent. Les femmes africaines font face à de nombreux défis, notamment l’accès à l’éducation, les soins de santé de qualité, l’eau et l’électricité, la guerre, etc.

Face à tous ces défis, il revient donc aux Etats membres de l’Union Africaine (UA) d’apporter des solutions aux problèmes qui touchent directement la femme et freinent son émancipation. Ainsi, le développement du continent constitue aussi un autre point majeur en vue de favoriser l’épanouissement de l’être féminin qui semble être en retard par rapport à son partenaire homme.

En outre, celles qui vivent dans des zones rurales ou en conflits affrontent encore plus de problèmes que celles vivant dans les grandes villes. La volonté politique est donc un catalyseur majeur pour que les femmes africaines puissent bénéficier pleinement de leurs droits, et qu’elles soient capables de contribuer au développement de leur continent. Ces dernières ont également un rôle à jouer pour conduire des changements dans leur environnement.

Un congrès organisé à Kinshasa   

A l’occasion de cette Journée, le Forum international des femmes de l’espace francophone(Fifef) a organisé, du 31 juillet au 2 août 2019 à Kinshasa, son 3ème congrès, sous le thème : « le droit de la femme africaine : bilan et perspectives, horizon 2063 ». Plus de 200 femmes venues de différents pays devraient participer à ce Congrès.

Ce grand rendez-vous des femmes panafricaines a eu pour objectif de déceler les problèmes majeurs qui les concernent dans des champs d’investigation multiples et variés.  Rappelons que la Journée de la femme africaine a été promulguée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Union Africaine (UA) le 31 juillet 1963. Seulement, elle reste peu connue bien qu’elle a été instituée il y a plus de 50 ans.
Néanmoins, la date historique demeure le 31 juillet 1962.

A l’initiative de la Malienne Aoua Keita et d’autres militantes, des femmes africaines s’étaient réunies pour la première fois à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, et avaient créé la toute première organisation des femmes « la Conférence des Femmes Africaines » (CFA).
Pour la Journée 2019, l’Afrique a honoré la femme, la mère, celle qui lutte jour et nuit pour donner la vie.