La Coordination provinciale des écoles conventionnées catholiques de Kinshasa dans la lutte pour la gratuité de l’éducation de base en RDC
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La Coordination provinciale des écoles conventionnées catholiques de Kinshasa interdit formellement à tous ses établissements d’enseignement primaire et secondaire toute perception des frais au motif d’acompte pour l’année scolaire 2019-2020.
Elle l’a indiqué au cours d’une déclaration faite hier Lundi 15 Juillet à Kinshasa. Elle salue la décision prise par le Président de République, Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo, décision du reste relayée par le ministre national a.i de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel , le 03 Juin 2019, lors de la publication du calendrier scolaire 2019-2020, consacrant la gratuite de l’éducation de l’année qui commence sur toute l’étendue de la République.
» Nous saluons le courage du Président de la République pour avoir pris la décision salvatrice en faveur des parents qui, plus de 20 ans durant, ont pris à bras le corps presque tout le système éducatif au moment où l’Etat avait presque démissionné de ses prérogatives pourtant consacrées dans notre constitution et recommandation dans la loi cadre de l’enseignement national du 11 Février 2014 « , a précisé le Coordonateur provincial de cette organisation, M. l’Abbé Romain Nyanga, qui a promis de faire de cette décision du Chef de l’Etat une priorité.
» Nous faisons nôtre cette décision du Chef de l’Etat qui ne cesse, depuis son avènement à la magistrature suprême de notre pays, de considérer le secteur de l’enseignement comme prioritaire parmi d’autres secteurs de la vie nationale « , a-t-il souligné.
En plus de la gratuité de l’éducation de base, la Coordination provinciale des écoles conventionnées catholiques de Kinshasa estime qu’il est temps de mettre un terme au système de prise en charge des enseignants par les parents d’élèves. Elle demande au gouvernement de la République de prendre effectivement ses responsabilités.
La dite organisation exhorte les autorités de la République à étendre la mesure de gratuité de l’enseignement primaire jusqu’au secondaire ; de donner à tous les enseignants non encore payés à ce jour, ainsi qu’à ceux qui le sont déjà, un salaire conséquent, susceptible de leur permettre de bien assurer la tâche d’instruire la jeunesse sans inquiétudes ; et enfin, d’octroyer des frais de fonctionnement conséquents aux écoles et aux bureaux gestionnaires, afin que le travail des uns et des autres soit optimal.
Par Carroll Madiya