Plaidoyer des enfants de Kinshasa pour la priorisation de leurs droits dans les actions humanitaires
Partager
Les enfants de la ville de Kinshasa, représenté un de leurs, ont plaidé, à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de l’enfant africain, plaidé pour le gouvernement de la République puisse prioriser les droits de l’enfant dans les actions humanitaires. Ce plaidoyer a été fait le 20 juin 2019 lors de la cérémonie de commémoration de la Journée mondiale de l’enfant africain organisée par la Division urbaine du Genre, Enfant et Famille de Kinshasa avec l’appui de l’UNICEF au complexe scolaire André Kimbuta dans la commune de Kasa-Vubu.
Les enfants ont fait savoir que la ville de Kinshasa a eu à faire face, à plusieurs reprises, à de nombreuses situations d’urgences dues notamment aux inondations à répétition consécutives aux pluies diluviennes, à la résurgence de l’épidémie de choléra et à l’apparition récente du chikungunya. Ils ont aussi fait allusion à la malnutrition due à l’insécurité alimentaire à Kinshasa. L’enfant, ont-ils déploré, est la principale victime de ces situations.
Les enfants de Kinshasa ont aussi demandé au gouvernement d’améliorer la prévention des situations d’urgence et le temps d’intervention après une urgence pour sauver la vie des enfants. La cheffe de division urbaine du Genre dans la ville de Kinshasa, Mme Philomène Astrid Eale Mboyo a, à cette même occasion, exhorté les enfants à se choisir des divertissements sains qui favorisent le droit à la dignité de l’autre.
Cette cérémonie commémorative, a-t-elle avait pour but de réfléchir sur les facteurs qui sont à la base de nombreuses crises humanitaires, des risques, des menaces et de leurs conséquences sur la vie, la sécurité, la santé et le bien-être des personnes affectées notamment celles qui sont vulnérables comme des enfants. M. Flavien Mulumba a, au nom du chef de bureau Ouest de l’UNICEF/Kinshasa empêché, rappelé que la Journée de l’Enfant Africain est l’occasion de réaffirmer la nécessité de défendre l’intérêt supérieur de l’enfant à tout moment et en toute circonstance.
La protection du droit de l’enfant devrait être au premier plan de toutes les actions humanitaires et une priorité, a-t-il ajouté, car l’une de meilleures façons d’améliorer davantage les droits de l’enfant, c’est de l’écouter et de respecter ses opinions.
Citant quelques actions menées par l’UNICEF en appui au gouvernement, M. Mulumba a rassuré que cette agence de l’ONU va continuer, dans les limites de son mandat et de ses ressources, à sauver des vies, à atténuer les souffrances et à protéger les droits de l’enfant dans le contexte d’urgences humanitaires de la RDC.
Par N.T.