Suite à la descente des militants de la coalition « CACH » à l’Assemblée Nationale : Le Réseau des Femmes Parlementaires appellent les Congolais à préserver la paix
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« Nous, députées nationales du Réseau des Femmes Parlementaires, appelons tous les citoyens congolais à préserver le climat de paix, d’harmonie et de stabilité chèrement acquis en acceptant la contradiction essentielle à la vitalité de toute démocratie », tel est le message clé de la déclaration du Réseau des Femmes Parlementaires faite hier mercredi 12 juin au Palais du Peuple, siège du Parlement de la République.
Ces élues nationales ont également lancé un cri d’alarme au Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lui demandant de condamner, en sa qualité de Garant de la Nation, la violence, à préserver l’esprit démocratique et à veiller au bon fonctionnement des institutions de la République.
Elles ont condamné toute tentative de museler les députés nationaux et d’aliéner le caractère inviolable du siège du Parlement, qui est le temple incontestable de la démocratie, avant de stigmatiser le « comportement jugé peu recommandable » des militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social » (UDPS). De leur avis, les Femmes Parlementaires ont assailli l’hémicycle en date du 10 juin 2019 empêchant, de ce fait, l’accès des députés au Parlement, comportement portant atteinte à la dignité des députés nationaux, touchant à leur intégrité physique et vandalisant leurs biens.
A la même occasion, les Femmes Parlementaires ont condamné, avec la plus grande énergie, les insultes et autres propos discourtois proférés à l’endroit de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda Lioko Mudiay, sous les regards de certains leaders politiques.
Elles ont réitéré leur soutien au bureau de la représentation nationale, particulièrement en sa présidente Jeanine Mabunda Lioko Mudiay « dont la compétence, l’expérience et la moralité ne souffrent d’aucun doute ».
Pour conclure, les Femmes Parlementaires de la RD Congo ont rappelé que les membres de l’UDPS ont des représentants dignes de porter leur voix à l’Assemblée Nationale.
Inertie de la police nationale
Après le Réseau des Femmes Parlementaires de la RDC, les députés nationaux originaires du Grand Katanga, toutes tendances confondues, ont aussi fait une déclaration pour fustiger les actes de vandalisme perpétrés en date du 11 juin 2019 dans la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, par les militants de l’UDPS, « bien identifiés ».
Parmi les sites sur lesquels ces actes ont été commis, les députés du Grand Katanga ont cité le siège de l’Assemblée Provinciale du Haut Katanga et les différents sièges sociaux du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD). Ils ont condamné « l’inertie manifeste et inquiétante » observée dans le chef des agents de la police et d’autres services de sécurité pourtant censés assurer la protection des personnes et de leurs biens.
Une autre déclaration politique a été faite, le même jour, par les députés membres des groupes parlementaires du PPRD et alliés, en vue d’appeler les Congolaises et Congolais à préserver la paix et fustiger la descente des militants de l’UDPS au siège du Parlement.
Par Marcel Tshishiku