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Lutte contre la corruption: une table ronde réclamée

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Lutte contre la corruption: une table ronde réclamée

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Les organisations de la société civile engagées dans cette lutte, parmi lesquelles  l’ACDRO/COAD, formulent 29 actes et recommandations pour éradiquer le fléau de corruption

La corruption reste un véritable fléau qui gangrène l’économie congolaise, comme dans beaucoup d’autres pays à travers le monde. Un fléau que se doit de combattre le nouveau Président de la RD Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille.
C’est pourquoi plusieurs organisations de la société civile qui veulent accompagner le chef de l’Etat congolais dans cette bataille se mobilisent déjà pour exiger du nouveau pouvoir de Kinshasa la tenue, dans le meilleur délai, « d’une table-ronde de plaidoyer contre la corruption ».

Ces structures de la société civile, parmi lesquelles l’ACDRO/COAD réseau RDC des organisations contre corruption et de prévention du crime en RDC, se disent en effet disponibles pour travailler, dans le cadre de ces prochaines assises, ensemble avec l’OSCEP (Observatoire de surveillance de la corruption et de l’éthique professionnelle), qui est un organe technique de l’État dirigé par le professeur Saint Augustin MWendambali.
Ces organisations de la société civile tiennent à une réplique proportionnelle à l’inefficacité, l’affaiblissement et la compromission nationale à la réalisation du  développement et à l’examen de cette situation de corruption dans le pays.

Pour rappel, l’ACDRO/COAD RESEAU RDC des organisations contre corruption et la prévention du crime en RDC, est une super structure et leader dans la double thématique de lutte contre la corruption et la prévention des crimes. La RD Congo doit, à cet effet, se mettre à niveau par rapport à sa qualité de pays membre aux Conventions et Traités internationaux ainsi qu’à la concrétisation d’une osmose nécessaire avec les diverses dynamiques transversales contre corruption.
La table-ronde réclamée est perçue comme une nécessité dans le cadre des perspectives internationales pour permettre à la RD Congo de redorer son image au niveau mondial.

Actes et Recommandations

C’est dans ce même cadre qu’un certain nombre de recommandations ont été formulées, afin de dégager un consensus sur l’opacité de la question de la corruption en RDC.  Ces recommandations et actes à mener sont au nombre de 29. Il s’agit de la loi d’accès à l’information publique, la nouvelle loi portant saisie et gel d’avoirs d’anciens dictateurs étrangers, le financement clair des organisations réputées contre corruption en RDC sur fond d’État ainsi que des institutions et structures d’État contre la corruption et le crime organisée, le nouveau texte de revisitation et reconfiguration organique  et de la direction stratégique la CENAREF RDC, le Protocole mondial pour récupération d’avoirs de la RDC, la mise en place d’un comité de hauts magistrats pour attaques des pays ayant pillé la RDC en Cour économique internationale, la négociation de Protocole permanent pour existence d’un Comité répressif mixte pays contre la corruption et la criminalité organisée et extraditions avec la RDC, la relecture des monitorings nominaux de personnalités publiques corrompus et en association de corruption et leurs distances des institutions d’Etat et ouverture d’une banque nominative.

Les autres actes et recommandations à entreprendre sont l’élaboration d’une grille d’évaluation mensuelle d’hommes politiques et personnalités à l’exercice des biens publics, le consensus pour ratification de la Convention de Palermo par la RDC, le remerciements et modifications de toutes les têtes de directions des institutions d’État pour silence à la compromission nationale de corruption et non démission pour prise de position contre criminalité « in tempore non suspecto », l’ouverture d’investigation orientée contre corruption sur les PPE, la clôture et clarification de tous les comptes bancaires anonymes en RDC et redevabilité des directions des agences bancaires dont impliquées, la mise à niveau des cadres contre corruption pour niveau pré-requis à la gouvernance d’État, l’ouverture d’une clarté sur les pays  africains ayant détruit la faune et flore de la RDC sur l’exact niveau de payement ainsi que la désignation des « basket-funds » en réception de ces fonds, la remise en opérationnalité du Comité interministériel de lutte anti-drogue et la prévention du crime en RDC et financement idoine, l’audit de toutes les agences contre corruption de la RDC, et achat des matricielles contre corruption détenus par la société civile par monitorings factuels de corruption.

Les autres exigences portent sur les recommandations et actes des organisations « ENOUGH-SENTRY-FMI-GABAC ET COAD RESEAU RDC », l’application des attentes pays portant sur le « PAC « , l’organisation matérielle de l’examen pays RDC et examen des Traites Union africaine, Convention de vienne, Recommandations AAAAAC/Afrique centrale, la redynamisation pays et de coopération des experts formés par la DIILS en RDC, la mise en place d’un groupe d’experts portant  monitoring de criminalité organisée de la RDC, la création du centre de récupération d’avoirs illicites de la RDC, la production du matriciel portant nouvelle approche, la production du Programme annuel des rencontres et concertations régionales africaines pour pulsion et dynamisation par la RDC de la lutte contre la corruption, l’analyse de proposition d’une année d’amnistie fiscale visant le rapatriement des avoirs congolais en RDC pour investissement.

Par Lucien Kazadi T.

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