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Lors d’une session du Groupe de travail sur l’examen périodique universel à Genève : La RDC dans l’impossibilité de mettre en œuvre ses engagements en matière de droits humains

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Lors d’une session du Groupe de travail sur l’examen périodique universel à Genève : La RDC dans l’impossibilité de mettre en œuvre ses engagements en matière de droits humains

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La RDC, par l’entremise de sa ministre des Droits Humains, Mme Marie-Ange Mushobekwa a admis, le mardi dernier  à Genève, en Suisse, qu’elle rencontrait des difficultés  dans la mise en œuvre d’engagements pris dans le domaine des droits de l’homme.  C’était à l’occasion de la session du Groupe de travail sur l’examen périodique universel.

Dans son intervention, la ministre des droits humains de la RDC a ainsi pointé du doigt l’insécurité et les conflits dans certaines régions du pays. « Il s’agit entre autres de la recrudescence des groupes armés à l’extrême Est de la RDC, la terreur semée et entretenue pendant plusieurs mois par le groupe Kamuina Nsapu dans le Kasaï et le conflit intercommunautaire dans la Province de Tanganyika entre pygmées et bantous », a déclaré Marie-Ange Mushobekwa.

D’après Mushobekwa, l’autre source de préoccupation reste la propagation de la maladie à virus Ebola dans le grand Nord, ainsi que les turbulences liées au processus électoral dans certaines provinces. Des troubles qui ont déstabilisé la RDC ces quatre dernières années.

Elle a fait savoir que le gouvernement de la RDC a réussi à surmonter certaines difficultés, grâce à l’appui technique de l’ONU en général, à travers l’une ou l’autre de ses agences.« C’est pourquoi, je voudrais rappeler que pour une meilleure mise en œuvre de certaines résolutions, nous avons et aurons encore besoin de l’assistance technique des Nations unies », a plaidé Mme Mushobekwa.

Des avancées significatives

Malgré ces difficultés, Marie-Ange Mushobekwa a tout de même insisté sur les avancées depuis le dernier passage de la RDC au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, lors du deuxième cycle de l’EPU, en 2014. Au chapitre des progrès, elle a  rappelé ainsi la mise en place des différentes commissions d’enquêtes sur des cas de violations graves des droits de l’homme. Il y a également « la condamnation de plusieurs auteurs de violences sexuelles, notamment dans les rangs de la Police nationale congolaise et des Forces armées de la RDC » et la prise de mesures pour lutter contre la traite des êtres humains.

Lors de son dernier passage au Groupe de travail du Conseil des droits de l’homme, 190 recommandations avaient été adressées à la RD Congo. Parmi celles-ci, il y a le volet de la lutte contre la traite des êtres humains, l’exploitation sexuelle et le travail forcé. Il y a également la recommandation sur le respect des défenseurs des droits humains, la protection de la liberté d’expression ainsi que les mesures de libération en faveur des détenus politique et d’opinion.
La RDC est revenue sur l’état de la mise en œuvre desdites recommandations, notamment celles relatives à l’institution nationale des droits de l’homme.

Depuis leur prestation de serment le 23 juillet 2015 devant la Cour Constitutionnelle, les neuf membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ont ainsi aussi reçu et traité plusieurs plaintes émanant des victimes des violations des droits de l’homme dont 229 cas  ont concerné la ville de Kinshasa, les provinces du Katanga, du Kasaï Oriental, de l’Equateur, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et Kongo Central.

Par GKM

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