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Après plusieurs réclamations sur l’organisation des élections et le fonctionnement de la centrale électorale : Une réforme profonde de la Ceni de plus en plus indispensable

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Après plusieurs réclamations sur l’organisation des élections et le fonctionnement de la centrale électorale : Une réforme profonde de la Ceni de plus en plus indispensable

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Entre-temps, les conséquences d’une troisième expérience électorale tenue avec beaucoup d’écueils se font déjà sentir

Critiques, réclamations et autres plaintes sont formulées chaque jour à l’endroit de la Commission électorale nationale indépendante, cet organe électoral à qui on ne cesse de reprocher un certain nombre de choses notamment dans l’organisation de dernières élections combinées présidentielle, législatives nationales et provinciales du 30 décembre 2018.

Ainsi, après plusieurs réclamations sur l’organisation des élections et le fonctionnement de la CENI, la réforme profonde de cette centrale électorale s’avère indispensable, relèvent certains experts en matière des élections. La réforme de la CENI est réclamée alors que les rapports sur les dernières échéances électorales ne cessent d’être produits ces jours.

Le dernier rapport publié est celui de l’Agir pour des élections transparentes et apaisées (AETA), qui a déploré, à travers ce document présenté par les deux responsables de cette structure de la société civile, Jérôme Bonso et Gérard Bisambu, des erreurs matérielles graves commises dans les calculs des seuils de représentativité à l’issue de ces élections, et a invité la justice à dire véritablement le droit.

C’est ainsi qu’elle a formulé des recommandations d’abord au chef de l’État d’intégrer la question électorale et de la CENI parmi les urgences, de décréter le moratoire à la poursuite de l’organisation des élections après celles qui se tiendront à Beni ville, Beni territoire, à Butembo pour la province du Nord-Kivu, et à Yumbi dans la province de Maï-Ndombe.

Il a été aussi recommandé d’ordonner des réformes légales structurelles et institutionnelles urgentes en vue de garantir la tenue des élections urbaines, municipales et locales efficaces et crédibles, d’instruire l’évaluation imminente de la première phase du processus électoral par la tripartite Gouvernement, Conseil national de Suivi de l’accord (CNSA) et CENI.

A la Cour constitutionnelle et aux Cours d’appel de dire le droit électoral en toute objectivité, honnêteté et impartialité sans être instrumentalisée, de corriger les erreurs matérielles occasionnées par la divergence des listes et la disparité des chiffres publiés. Pour ce qui est de la CENI, de publier les résultats du vote des bulletins et ceux recueillis par clé USB par Centre local de compilation des résultats.

Pour l’heure, il faut relever que les conséquences d’une troisième expérience électorale tenue avec beaucoup d’écueils se font déjà sentir. Au niveau de la Cour constitutionnelle, il y a trop de cas de contestations. Des spécialistes estiment même qu’il y a plus de cas qu’après les élections de 2006 et de 2011.

C’est pourquoi le rapport général du processus électoral qui est en train d’être élaboré au niveau de la CENI est nécessaire et doit être examiné de manière très approfondie à l’Assemblée nationale et au Sénat pour permettre la tenue des meilleures élections dans le futur en RD Congo.

Par LKT

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